Il ne suffit pas de verdir la croissance pour la rendre durable. Une nouvelle vision du développement appelle d'autres indicateurs de richesse.

Qu'est-ce qui fait la valeur d'une entreprise ? D'une banque ? La richesse d'un pays ? Autant de questions qui échappent encore largement au débat public. Pourtant, de l'Amérique latine au Bhoutan en passant par la France, des alternatives au Pib et aux normes comptables des entreprises s'inventent.

Il est temps que notre système statistique mette davantage l'accent sur la mesure du bien-être de la population que sur celle de la production économique, notait en septembre 2009 la commission Stiglitz dans son Rapport sur la mesure des performances économiques et du progrès social. [...] Car il existe un écart croissant entre les informations véhiculées par les données agrégées du PIB [produit intérieur brut] et celles qui importent vraiment pour le bien-être des individus.

Il est fréquent de voir comparer le niveau de développement des pays à l'aune de leur produit intérieur brut (PIB) par tête, et leurs progrès mesurés en fonction du taux de croissance de cette valeur qui, pourtant, ne tient compte que des phénomènes mesurables en termes monétaires...

Même imparfaites, les prévisions économiques ont quand même un intérêt. Les "chief economists" des grandes banques nous expliquent comment elles sont réalisées, leur utilité, mais aussi leurs limites. Plongée dans la cuisine des prévisionnistes...