Depuis une quinzaine d’années, les revendications mémorielles ayant trait à l’esclavage se font de plus en plus fortes. Aujourd’hui, des voix s’élèvent pour retirer du fronton de nos écoles le nom de Colbert, à l’origine du Code noir. Mais que disait vraiment ce texte aujourd’hui condamné ? Mise au point.

Oubliez les robes à crinoline et la féerie des films avec Romy Schneider. Dans les faits, la vie conjugale de l’impératrice ne relevait pas du conte de fées. Et elle était loin d’être une touchante et simple petite Bavaroise.

Dans deux ouvrages captivants, l'historienne Annette Becker et le politiste Bastien François arrachent du néant un récit des existences de plusieurs victimes de la Shoah en France.

Ses combats pour la mémoire de la Shoah, la cause des femmes et l'Europe ont fait d'elle une icône du courage et de l'humanisme. L'article se conclut par l'interview "On gagne à complexifier l'image de Simone Veil si l'on veut qu'elle reste vivante" entre l'historienne spécialiste de la Shoah, Annette Wieviorka et Olivier Rozenberg, professeur à Sciences Po Paris, co-commissaire de l'exposition consacrée à Simone Veil à l'hôtel de ville de Paris en 2021.

En août 1944, le lieutenant Pierre Vilars accostait en Provence pour chasser l'occupant nazi. A 108 ans, il a confié ses souvenirs à notre journaliste, son petit-fils.

Historiens, sociologues ou philosophes sont de plus en plus nombreux à mêler l'évocation de blessures intimes à leurs recherches académiques. Narcissisme très contemporain ou simple honnêteté intellectuelle ?

Dans le nouveau film de Ridley Scott, l'épopée impériale de Bonaparte oscille entre romance et grand spectacle. Mais qui était le plus célèbre des Corses ? Un génie politique ou un mégalomane sanguinaire ? Le voici confronté au tribunal de l'Histoire.

Le 5 mai 1821 mourait Napoléon Bonaparte sur l'île de Sainte-Hélène. Depuis deux cents ans, le personnage ne cesse de faire débat, explique l'historien Patrice Gueniffey, tout comme l'homme du 18 juin 1940. Aujourd'hui, on retient de l'Empereur des guerres inutiles et sanglantes, le rétablissement de l'esclavage dans les colonies et un Code civil peu féministe. Mais bientôt il entrera tout à fait dans l'histoire et les polémiques s'éteindront...

Le président de la République veut rendre hommage, en donnant leurs noms à des rues ou à des édifices publics, à des « personnalités issues des quartiers populaires, de la diversité et des vagues d’immigration qu’a connues la France au XXe siècle ». Un comité scientifique oeuvre déjà à dresser une liste de 300 à 500 personnes. Alors, initiative louable ou périlleuse ? Sommaire. Dominique Taffin : « Il faut reconnaître les personnes laissées en marge de notre histoire ». Jean-Pierre Rioux : « Après l’“American way of life”, l’“American way of memory” ? »

"Historia" a demandé aux candidats – heureux ou malheureux – à la course à l'Elysée de nous livrer le nom du personnage qui incarne le mieux leur engagement politique et de justifier ce choix. La plupart se sont prêtés au jeu. Et leurs réponses sont parfois inattendues.