De l'Ethiopie à la Tunisie, en passant par le Burkina, le Mali ou encore l'Ouganda, les accords avec le russe Rosatom se suivent et se ressemblent. A y regarder de plus près, aucun de ces projets n'a connu la moindre avancée. Et pour cause.

A Marcoule, dans le Gard, les ingénieurs français ont franchi des étapes cruciales pour l'indépendance énergétique du pays.

Ca y est, l'EPR de Flamanville démarre enfin. Et la relance du nucléaire française semble désormais ancrée, avec au moins 6 nouveaux réacteurs à construire et 56 à entretenir. La filière est-elle en mesure de suivre le rythme ? Plongée dans un maelström industriel.

Et si nos spécificités étaient la solution, plutôt que le problème ? Le manque de confiance en notre héritage sape la volonté. Et le manque de volonté signe notre déclassement. Sommaire. Ravivons le modèle français ! La laïcité. Le nucléaire. Le modèle social.

Réacteurs d'appoint, à très haute température, à sels fondus... Ces technologies tiennent en haleine toute l'industrie nucléaire. Avec elles, la filière pourrait abandonner son étiquette d'énergie du passé pour s'ériger en porte-étendard du parc électrique futur. Car cette prochaine génération de réacteurs ne promet pas seulement d'être plus productive : elle permettrait de recycler des déchets radioactifs tout en réduisant les risques d'accidents ! Reste une question : faut-il se lancer ? Le retour de l'atome doit se décider maintenant, et il ne pourra se faire dans la demi-mesure. Sommaire.

Riche en ressources énergétiques, l’Afrique est pourtant tentée par le nucléaire. Pour asseoir leur influence sur le continent, la Chine et la Russie promettent d’y bâtir des centrales, bien que les infrastructures locales soient inadaptées.

La France aime l'atome comme aucun autre pays au monde. La romance ne date pas d'hier. Déjà en 1960, le président de Gaulle voyait dans l'énergie atomique l'atout «d'un peuple qui trouvera chez lui force courant et carburant». Un demi-siècle plus tard, Emmanuel Macron la considère comme «un choix français et un choix d'avenir». L'histoire est fusionnelle.

L'innovation demande du temps, avec le risque de voir nos pépites passer sous pavillon étranger.