Grâce à eux, c'est toute votre vie numérique qui vous suit partout, sur tous vos appareils connectés. Pratique ! Sauf que, dans les faits, tous les sites de stockage en ligne ne délivrent pas le même niveau de service...

Alors que la digitalisation de l'entreprise aboutit à une augmentation considérable de la quantité de données à récolter, traiter et stocker (big data), il ne s'agit plus pour les organisations de de savoir s'il faut ou non passer au cloud, mais quand. Ainsi, de la PME à la multinationale, la majorité des entreprises françaises ont ou vont opérer leur migration vers le cloud. A la clé : agilité, souplesse, innovations, sécurité..., et ce, pour un coût qui reste accessible.

Le cloud computing continue de se développer en France, le marché étant passé de 900 millions d'euros en 2007 à presque 6 milliards EUR en 2016, multipliant ainsi son CA par six en dix ans, selon Markess International. Si au départ ce sont surtout les grands comptes qui se sont montrés intéressés, les PME sont de plus en plus nombreuses à se lancer dans l'aventure du cloud, qui permet de bénéficier rapidement de services innovants, et surtout accessibles en situation de mobilité.

Selon une étude publiée en août, la plupart des Américains pensent que le terme "cloud", qui signifie "nuage" en anglais, se réfère à la météo. Le "cloud computing" désigne en réalité le stockage de données informatiques à distance.

Le monde numérique s'organise désormais selon un étrange modèle : l'informatique en nuages. Le stockage et le calcul effectués par les ordinateurs personnels migrent vers de gigantesques centres de traitement contrôlés par les géants de l'Internet

Selon Cisco Systems, entreprise qui figure parmi les leaders de l'élaboration de clouds, il y aura en 2020 environ 50 milliards d'objets connectés à Internet.

Le ″cloud″ souverain qui prévoit un hébergement 100% français des données informatiques pourrait bénéficier de l'inquiétude suscitée par le scandale Prism.

Pour les entreprises et les particuliers, le « cloud » s'est banalisé et généralisé, avec le stockage, la sauvegarde et la mise à disposition de données sur des serveurs distants. Un marché porteur investi par un nouvel acteur français de premier plan.