Un monôme, l'incident du Stade de France ? Non : un symptôme. Symptôme d'une génération mal dans sa peau.

Les jeunes issus de l'immigration, confrontés aux discriminations à l'embauche, rêvent de créer leur entreprise. Et malgré les obstacles, des réseaux d'appui à la création les aident à réaliser leurs projets, faisant reculer d'autant les trafics et le travail au noir.

Dans les ghettos de Nîmes, où trois quarts des habitants issus de l'immigration vivent des minima sociaux, les rêves d'intégration se sont évanouis.

Enfants d'immigrés, Français d'outre-mer, ils percent dans le monde des affaires ou celui de la politique et se serrent les coudes au sein du Club du XXIe siècle.

Comment au cours d'un stage RMI, des femmes reprennent en main leur destin...

Des violences qui ne sont pas le prolongement d'habitudes de la société d'origine.

Ils ont de 18 à 22 ans et ne gardent de leurs années de collège qu'un mauvais souvenir. A ces jeunes, l'Ecole de la deuxième chance, inaugurée l'an dernier à Marseille, offre un moyen de s'en sortir...

La nomination de Tokia Saïfi au gouvernement ne peut pas occulter la réalité : les jeunes issus de l'immigration sont quasi inexistants dans les médias, les partis politiques ou les grandes entreprises françaises.

Tandis que, en France la commission Stasi mise en place par le président Jacques Chirac a entamé ses travaux sur la laïcité, une étude sur la région de Bordeaux confirmait l'ampleur des ségrégations ethniques au sein de l'école.

Au lieu de s'interroger sur les mécanismes qui empêchent les enfants de l'immigration de jouir pleinement de l'égalité des droits et des chances, les élites les somment de s'"intégrer".