La maison intelligente met plus de temps que prévu à se mettre en place un peu partout dans le monde. La faute à des consommateurs qui résistent à voir entrer ces objets connectés d'un nouveau genre dans leur domicile, au vu de leur prix trop élevé et de leur utilité relative. Pourtant, les géants internationaux de la technologie, comme Google, Amazon et Apple, ont largement investi pour démocratiser leurs solutions, sans succès pour le moment. Mais tous continuent de chercher le produit, le service et le modèle économique qui fera mouche.

La bataille fait rage, en 2016, sur le front des technologies de réseaux destinés au marché de l'Internet des objets, alors qu'aucune norme pour le moment ne s'impose encore vraiment. En France, Sigfox, le consortium LoRa (Bouygues Telecom et Orange), les start-ups Matooma, Qowisio ou encore ffly4U, tentent de prendre position sur ce marché en construction et à fort potentiel. Sachant qu'il n'y aura sûrement pas qu'un seul réseau de l'IoT, mais plutôt un standard, et que le maître-mot sera alors celui de l'interopérabilité.

Constitution, grâce au digital, de tout un écosystème économique autour de la conservation et du service du vin, en France, alors que la tendance de consommation est aux vins de qualité. Des objets de plus en plus technologiques sont développés pour ceux qui souhaitent que leur expérience de dégustation ne souffre d'aucun défaut. Des services se développent comme des systèmes d'abonnement qui aident les amateurs à connaître leur profil oenologique ou à se constituer une cave... Des applications permettent de s'informer, de retrouver ses vins préférés ou de jouer.

Internet constitue aujourd'hui une infrastructure incontournable pour les individus, les administrations et les entreprises. Ses capacités d'extension sont encore considérables et vont de plus en plus concerner l'interaction d'un nombre croissant d'objets entre eux ou avec les humains : Internet devient l'Internet des objets. Le renforcement de la compétition économique qui en résulte pourrait non seulement concerner la maîtrise des plateformes, mais également le partage de la valeur entre acteurs économiques traditionnels et nouveaux venus issus du numérique.

Fini, le monopole asiatique. Dans le secteur très concurrentiel des objets connectés, le label ″made in France″ tire son épingle du jeu.