Le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison-Blanche est un va-t-en guerre qui pousse à l'affrontement armé avec l'Iran. Il n'a pas totalement convaincu le président américain. Pour l'instant...

Le conflit entre les Etats-Unis et l'Iran a franchi un nouveau palier. La situation est explosive et la communauté internationale s'alarme.

Pourquoi M. Donald Trump a-t-il fait tuer le général iranien Ghassem Soleimani ? Qui a-t-il consulté avant de s’engager dans ce projet périlleux ? Sa décision n’a en tout cas pas fait l’unanimité à Washington. Les « faucons » anti-iraniens s’opposent à ceux pour qui le Proche- Orient est un front secondaire, qui détourne les États- Unis de leur problème principal : l’Asie et la Chine.

La fièvre est retombée entre Washington et Téhéran, mais l’affrontement peut se rallumer à tout instant en raison des manifestations en Iran, du calendrier électoral américain, de l’état d’avancement du programme nucléaire de la République islamique... ou tout simplement du fait que la rivalité arrange les deux parties.

Le 24 octobre 1979, la Constitution de la République islamique d'Iran était adoptée dans la liesse révolutionnaire. Dix jours plus tard, ce même élan conduisait des centaines d'étudiants à prendre d'assaut l'ambassade des États-Unis à Téhéran et à provoquer du même coup la célèbre « crise des otages» (1979-1981).

Personne n’a jamais pensé à Thomas Hobbes vivant dans l’Iran du début du XXIe siècle. C’est à cause de son expérience des troubles politiques des guerres civiles anglaises que Hobbes a écrit le "Léviathan". Comment aurait-il réagi à l’Iran d’aujourd’hui ? C’est une question à laquelle il est difficile de répondre, et pourtant, l’Iran est aujourd’hui le foyer de factions traîtresses, du fanatisme religieux et de la violence politique.

Les stratèges de Téhéran ont compris qu'il était beaucoup trop dangereux pour eux de s'attaquer frontalement aux Etats-Unis. Alors ils ont choisi de s'attaquer au maillon faible de l'Amérique au Moyen-Orient, qui est l'Arabie Saoudite.

Le cinéaste iranien Rafi Pitts a vécu la révolution islamique de 1979, puis a participé à la raconter du point de vue américain en tant que conseiller sur "Argo". Il a aussi anticipé les protestations contre le régime des mollahs dans son film "The Hunter". Et cela va sans dire, il suit ces jours-ci d'un oeil avisé l'escalade de violence entre les Etats-Unis et l'Iran.

Les élections législatives viennent clore une période d'extrême tension interne et externe pour le pays.

Pour sa 48e édition, les Rencontres de la photographie ouvrent leur focale à la planète entière, de l'immense Joel Meyerowitz à l'extraordinaire vague de jeunes artistes iraniens.

Trois ans après la vague partie des Etats-Unis, les Iraniennes dénoncent à leur tour les agressions sexuelles dont elles sont victimes dans leur pays.

En Iran, le désert le plus chaud du monde 78,2 degrés Celsius, c'est la température au sol mesurée, en mars 2017, par une expédition iranienne dans le Dacht-e Lout. Un « four » où les chercheurs ont malgré tout trouvé de la vie. Les reporters de "Géo" se trouvaient à leurs côtés.