Dans un ouvrage consacré à la gouvernance, les deux politologues reviennent sur une singularité du royaume chérifien : la coexistence de l'Etat-nation et d'une logique impériale.

L'exécutif veut envoyer un signal fort dans sa lutte contre l'islam radical. Mais il peine à trouver des mesures qui concilient efficacité et solidité juridique.

Après l’attentat terroriste de Conflans-Sainte-Honorine, celui qui dirige la Grande Mosquée de Paris depuis janvier 2020 n’hésite pas à condamner les extrémistes qui se réclament de sa religion. Une clarté et un art de la nuance qui ont marqué son parcours de l’Algérie aux prétoires français.

Samuel Paty a été décapité, le 16 octobre 2020, pour avoir fait son devoir d'enseignant. Au-delà des auteurs directs de l'attentat, son assassinat aura été rendu possible par tous ces renoncements, ces dysfonctionnements et ces couardises qui défont silencieusement notre société. Et si on ouvrait les yeux ? Sommaire. Conflans ou le miroir de nos lâchetés. Paroles de profs : "Quand on vous dit que vous n'auriez pas dû offenser leurs croyances, que voulez-vous faire ?". Souâd Ayada : "Il faut défendre l'école contre tous ses ennemis".

Ce qu'il faut faire maintenant, c'est agir pour que justice et administration n'oeuvrent plus contre la sécurité des Français, pour assurer une meilleure formation des enseignants, pour en finir avec le clientélisme communautaire des élus locaux et pour faire face au boycott de nos produits. Sommaire. Après la mort de Samuel Paty, se remettre debout ! Islamisme : a-t-on vraiment tout essayé ? Yvelines, la grande compromission. Formateurs des profs : au tableau ! Dans ces pays arabo-musulmans : Le mauvais vent anti-français ; Les frontières de la haine ; Boycoot, même pas mal ?

Avec la mémoire de la décennie djihadiste qui a ensanglanté son pays, le romancier algérien réagit à la décapitation de Samuel Paty.

C'est une déclaration irresponsable qui tombe on ne peut plus mal. En s'octroyant le droit de réinterpréter la loi française dont elle est la garde, en expliquant que "l'insulte à une religion était une atteinte à la liberté de conscience", donc en ressuscitant le délit de blasphème, supprimé depuis la Révolution française, la ministre de la Justice Nicole Belloubet n'a pas seulement commis une faute lourde. Même si elle a reconnu "une erreur", elle aura réussi à brouiller davantage les cartes d'un dossier qu'Emmanuel Macron prétend justement éclaircir bientôt.

Dans le viseur des autorités, cette association humanitaire est accusée de véhiculer une vision fondamentaliste de l'islam. Mais l'Etat aura-t-il des bases juridiques assez solides pour la dissoudre?

Peur, complaisance, autocensure... L'attentat de Conflans met à jour un corps enseignant empêtré dans ses contradictions et de plus en plus victime de son idéologie.

Quand une partie de la gauche s'allie à l'obscurantisme religieux, au nom du bien des musulmans...