Violences, paralysie politique, économie à la dérive, un pays coupé en deux et des visions antagonistes du monde. On est loin du "printemps". Pourtant, il y a toujours des raisons d'y croire...

Dans une interview accordée à l'hebdomadaire allemand, le dirigeant du mouvement islamiste Ennahda, longtemps exilé à Londres, se montre tolérant, ouvert et démocrate.

La physicienne tunisienne Faouzia Farida Charfi s'élève contre le travail de sape des extrémistes religieux.

Des rafales du Bardo jusqu'à l'assaut de Ben Gardane, le correspondant du « Point » a tenu la chronique d'une guerre sans nom dans cet écrin démocratique si fragile.

Chaque tentative de contraindre les islamistes d'Ennahdha à négocier avec l'opposition coïncide avec un assassinat politique ou des affrontements meurtriers entre forces de sécurité et jihadistes...

Si les récentes opérations kamikazes contre des objectifs civils marquent un changement de stratégie des jihadistes, l'extrême jeunesse des candidats au ″martyre″ révèle un profond malaise sur fond de misère sociale.

Les Frères musulmans au pouvoir en Tunisie, et surtout en Égypte, tentent de dévoyer la révolution à leur profit. Mais pour Jihane Sfeir (ULB), ils devront intégrer les règles démocratiques parce que "la société civile n'est pas prête à céder" sur les acquis du soulèvement.