L'auteur de "Gomorra" réagit à la victoire, en Italie, de la coalition des droites aux législatives. Il s'alarme du danger que Giorgia Meloni, désormais en position de force pour diriger le gouvernement, représente à l'échelle nationale et internationale.

Le 28 octobre 2022, l'Italie commémorera la marche sur Rome par laquelle Mussolini prit le pouvoir il y a cent ans. Et dans quelques jours, une ancienne néofasciste deviendra Première ministre. L'occasion de se rappeler comment meurt une démocratie. L'article se conclut par un entretien avec l'historienne Marie-Anne Matard-Bonucci intitulé "L'antifascisme parle moins aux nouvelles générations".

La 60e édit ion du prestigieux rendez-vous est pilotée par le commissaire et critique brésilien Adriano Pedrosa. Les thèmes de l'exil et des minorités sont au centre de sa proposition artistique, qui veut faire entendre les voix de l'hémisphère Sud. Sommaire. Les messagers d'un autre monde. Pavillons nationaux. Réparer l'injustice. Le jardin extraordinaire de Julien Creuzet.

Marco Bellocchio revient sur l'un des événements les plus sombres de l'histoire de l'Italie contemporaine dans la minisérie"Esterno notte" (disponible sur Arte.tv). Soit l'enlèvement et l'assassinat, en 1978, après 55 jours de détention, de l'ex-président du Conseil Aldo Moro par les Brigades rouges. Pour Miguel Gotor, historien spécialiste des années de plomb et consultant pour la série, le cinéaste conclut magistralement la psychanalyse de l'Italie, initiée 20 ans plus tôt avec "Buongiorno, notte". PAR

On peut avoir connu la lumière d'un Oscar de la meilleure actrice et se retrouver à l'ombre du jour au lendemain. C'est ce qui est arrivé en 1982 à une Sophia Loren plutôt distraite dès qu'il s'agissait de remplir ses déclarations de revenus. Dix-sept jours de bagne qu'elle a su mettre au goût hollywoodien.

Le cinéma du réalisateur italien Marco Bellochio prend racine dans son enfance, bourgeoise et malheureuse, se nourrit de psychanalyse, et puise ressources et références dans l’histoire moderne de son pays. En ressort une oeuvre protéiforme riche, inspirée, en perpétuel mouvement.

Madrigaliste italien, Sigismondo D'India est l'une des plus grandes personnalités de la fin de la Renaissance. Suivant les villes, les cours, les princes et protecteurs, il se forge un style audacieux, fruit de la réélaboration d'un héritage ancien et de la transformation des tendances musicales de son temps.