Il représente un profil typiquement français : il conseille des patrons, rédige des essais et s'investit en politique. Lui, ce militant de la raison, s'est passionné pour Edouard Balladur, puis pour Nicolas Sarkozy. Depuis deux ans, il soutient Alain Juppé. Pour lui, la dernière chance avant le chaos.

Elue à la présidence de la région Ile-de-France en décembre 2015, Valérie Pécresse annonce son soutien à Alain Juppé pour la primaire de la droite. Et entre dans la petite liste des Premiers ministres possibles en 2017.

Les électeurs ont coupé la tête de Sarkozy. A Juppé, l'homme qui veut une "France ouverte", ils ont préféré Fillon et sa ligne droite. Un nouveau paysage politique se dessine. Sommaire. "Je veux une France ouverte". L'homme qui se croyait encore aimé des Français. L'heure du grand pardon. "La primaire privilégie l'entre-soi".

Giscard, Balladur, Jospin, Royal ... Les candidats en tête dans les sondages à un an de la présidentielle ne sont nullement assurés d'être élus. Et Alain Juppé, dont la popularité est actuellement au zénith, le sait mieux que quiconque.

Voyages, visites amicales, déjeuners, discussions informelles... Ultrafavoris de la primaire de la droite, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy réactivent leurs réseaux africains. Tous les coups sont permis, et tous les soutiens sont bons à prendre.

Jean-Pierre Raffarin le dit lui-même, il ne "marche qu'à l'affectif", qui le porte aujourd'hui vers Alain Juppé.

Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, le match est-il plié ?

Les Français aiment Juppé, et ils aiment aussi Macron. Mais tout en apparence sépare les deux hommes.

Auteur du livre « Bonheurs et Grandeur - ces journées où les Français ont été heureux » qui relate les treize moments de bonheur collectif que la France a connus, Hervé Gaymard fait le rêve d'ajouter, avec Alain Juppé président de la République, un quatorzième épisode à la saga. Pour ce faire, il insiste sur la méthode qui consiste à dire avec précision ce que l'on fera avant d'être au pouvoir, et sur la préparation qui consiste à bien détailler les procédures pour y arriver - référendum, ordonnances, lois...

Le maire de Bordeaux a longtemps plané sur les sondages, sûr d'être le candidat de la droite à la présidentielle. Mais il s'est avéré incapable de réagir à la montée en puissance de François Fillon. Récit d'une fin de campagne désastreuse.

Ciblé par les autres candidats, jeudi 3 novembre sur BFM et i-Télé, l'ex-chef de l'État n'est pas parvenu à déstabiliser son principal rival

Le mal-aimé de la droite est devenu son favori. Le 1 explique pourquoi l'ancien Premier ministre de Chirac pourrait gagner cette primaire. Mais ce moment Juppé durera-t-il ?