Sur les montagnes de Tizi-Ouzou, les Berbères du village de Mesloub, jaloux de leur identité et forgés à la résistance, ne sont pas prêts à céder leur pays aux islamistes du FIS. Ni à renoncer à leur vieille bataille contre le pouvoir central d'Alger.

Le président Bouteflika avait tenté d'enrayer la contestation en annonçant la reconnaissance du tamazight comme langue nationale. Mais de nouvelles émeutes compromettent la tenue des prochaines élections législatives.

Depuis la répression de la marche d'Alger, la contestation s'étend de la Kabylie à la frontière tunisienne. Sur un mur : "Puisque nous sommes des morts, nous allons réveiller les vivants".