Après le détour très mineur de "Notre petite soeur", Kore-eda revient à une forme plus classique et plus familière de son oeuvre : le mélodrame symétrique et chirurgical que "Tel père, tel fils", à la manière d'une équation mathématique, portait à son point d'intensité maximale.

Avec son dernier film "Après la Tempête", le réalisateur Hirokazu Kore-eda semble retrouver la grandeur de son cinéma. Explications de Jean-Dominique Nuttens.

Deux hommes, trois femmes et un couffin : avec "Les Bonnes Etoiles", Kore-eda signe une tendre fable sur l'abandon.

Le titre japonais de la Palme d'or 2018 peut se traduire par "Vol à l'étalage en famille". Le titre français, "Une affaire de famille", et le titre anglais, "Shoplifters", prennent donc tout leur sens quand on les associe.

Après un détour par la France et la Corée du Sud, le cinéaste japonais est de retour au pays pour "L'Innocence", drame sur l'enfance porté par une structure complexe qui bouscule les points de vue. Explications.

Après "La Vérité" en 2019, tourné en France après a rencontre avec Juliette Binoche, Kore-eda est parti tourner "Les Bonnes Etoiles" en Corée avec Song Kang-ho. Les conversations avec le comédien principal de "Parasite" ont convaincu le Japonais de se déplacer à nouveau, pour un sujet difficile à tourner dans son pays. Les "boîtes à bébés", équivalents des vieux "tours d'abandon" des églises de l'Europe d'autrefois, sont une particularité coréenne.

Avec ''L'Innocence" suspense à trois voix sur les ravages de la rumeur et du mensonge, le réalisateur palmé d'or en 2018 revient en grâce. Rencontre.