La Zone d'intérêt
Article
Auteurs
Sauvion, Marie null
Bulletin : Télérama du 03 au 09 février 2024
Date parution pério
2024-02-03
En filmant le quotidien d'une famille nazie dans un décor paradisiaque, juste à côté de l'enfer d'Auschwitz, Jonathan Glazer vise à démontrer la terrible banalité du mal... et divise les critiques. Le cinéaste explique ses choix.
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Numéros de page :
pp.28-30
Article
Auteurs
Samocki, Jean-Marie null
Bulletin : Cahiers du cinéma janvier 2024
Date parution pério
2024-01-01
Maurice Blanchot, au début de "La Folie du jour", décrit le regard d'un personnage dont on a mutilé les yeux avec du verre. La lumière devient « folle », la clarté a perdu « tout bon sens ». « Sept clartés capitales » le persécutent et lui demandent des comptes. Clarté capitale : comme un péché qui revient hanter la conscience, aussi impitoyable que l'exécution de la peine capitale. Elle ne porte pas mémoire de la mise à mort ; elle constitue elle-même la scène traumatique.
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Auteurs
Bulletin : Transfuge janvier 2024
Date parution pério
2024-01-01
Puissant, inconfortable, "La Zone d'intérêt" de Jonathan Glazer représente remarquablement la "banalité du mal", cet éternel et vertigineux miroir dérangeant de notre humanité.
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Numéros de page :
pp.56-60
Article
Bulletin : Art press février 2024
Date parution pério
2024-02-01
Quelle est cette "zone d'intérêt", qui donne son titre au film du Britannique Jonathan Glazer ? Distingué par le Grand Prix et le Prix de la critique internationale au dernier festival de Cannes, il sort en salles le 31 janvier 2024.
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Numéros de page :
pp.26-27
Article
Auteurs
Bulletin : Politis, du 01 au 07 février 2024
Date parution pério
2024-02-01
Dans "La Zone d’intérêt", le cinéaste britannique Jonathan Glazer met en scène la vie familiale de Rudolf Höss, le commandant du camp d’Auschwitz. Une grande oeuvre fascinante sur la banalité du mal.
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Auteurs
Dumas, Louise null
Bulletin : Positif février 2024
Date parution pério
2024-02-01
Au sein du dispositif de mise en scène imaginé par Jonathan Glazer dans "La Zone d'intérêt", Sandra Hüller interprète ce qui semble impossible à interpréter : une inhumanité tranquille, inconsciente d'elle-même. Cette performance au cordeau, glaçante mais jamais ostentatoire, nous a donné envie de rencontrer une actrice dont la carrière a pris, avec "La Zone d'intérêt" et, bien sûr, avec "Anatomie d'une chute", une ampleur internationale.
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Bulletin : Cahiers du cinéma avril 2024
Date parution pério
2024-04-01
Dès sa projection cannoise, qui avait laissé une majorité de la rédaction plutôt sceptique, nous savions qu'il ne fallait pas se précipiter pour émettre des jugements tranchés sur "La Zone d'intérêt", objet polarisant envers lequel beaucoup de facteurs externes viennent infléchir des prises de position radicales. Sommés de choisir entre crier à l'abjection ou à la claque, il nous semblait que notre rôle était plutôt de nous accorder le temps de la réflexion, y compris pour prendre en compte tout ce qui entourerait la sortie du film en salles. C'est cet aspect qui nous a surpris.
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Numéros de page :
pp.8-28, 30-31
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Auteurs
Forestier, François null
Bulletin : L'| Obs 25 janvier 2024
Date parution pério
2024-01-25
Dans “La Zone d’intérêt”, grand prix du jury au Festival de Cannes, Jonathan Glazer réinvente la représentation de l’horreur en filmant la vie familiale de Rudolf Höss, commandant d’Auschwitz, dans son petit pavillon qui jouxte le camp. Entretien avec le réalisateur qui se conclut par l'analyse de l'historien Johann Chapoutot intitulée "La vie rêvée de M. et Mme Höss".
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Numéros de page :
pp.58-61
Article
Auteurs
Durand, Manon null
Bulletin : L'Avant-scène. Cinéma janvier 2024
Date parution pério
2024-01-01
Dix ans après le phénomène "Under the Skin" (2013) et la consécration pour Jonathan Glazer, tout le monde guettait les premiers signes d'un nouveau film coup de poing de ce cinéaste rare. Avec pour seule image dévoilée en avant-première, celle d'un pique-nique champêtre, l'atmosphère paisible et ensoleillée est posée, bien que le film se déroule à Auschwitz. C'est en effet à la lisière du camp qu'il dirige - et que l'on ne verra jamais - que vit Rudolf Höss (Christian Friedel), en compagnie de son épouse Hedwig (Sandra Hüller, grande reine de la Croisette 2023) et de leurs enfants.