Crise de la dette, poids de la Chine, philosophie d'intervention, fiabilité des données, industrialisation... La patronne du Fonds livre son analyse des grands dossiers économiques du continent.

Christine Lagarde prend les rênes d'une BCE plus divisée que jamais par la politique de son prédécesseur, Mario Draghi.

Suites aux élections européennes et aux changements aux postes importants de l'Union européenne, deux femmes sont pressenties pour assurer les fonctions prestigieuses à la présidence de la Commission Européenne pour l'Allemande Ursala von der Leyen, ministre toujours reconduite depuis l'avènement d'Angela Merkel à la Chancellerie. Christine Lagarde, quant à elle, a été choisie par le Conseil européen pour prendre la tête de la BCE. Sommaire. Ursula von der Leyen, une combattante à Bruxelles. Christine Lagarde, un choix catastrophique pour l’euro.

Christine Lagarde, Angela Merkel, Ursula von der Leyen. La première a bousculé la Banque centrale européenne, qu'elle préside, en débloquant 750 milliards d'euros pour soutenir l'économie. La seconde a fait voler en éclats les dogmes de l'Allemagne, dont elle est la chancelière, sur la question de la mutualisation de la dette des pays de l'UE. La troisième a présenté, au nom de la Commission européenne qu'elle dirige, un plan de relance d'une audace inattendue. Trois femmes complices et de la même génération qui ont sorti l'Europe du coma.

La présidente de la BCE doit combattre l'inflation et éviter une grave récession. Nous l'avons suivie en Lettonie.

La présidente de la BCE évoque sa courbe d’apprentissage abrupte, les chocs passés et à venir – et nous invite à respirer profondément.

Choix cornélien pour la présidente de la BCE : voler au secours de la France en cas de crise de la dette ou laisser les marchés sanctionner les ivresses budgétaires du futur gouvernement ?

A l'issue des élections européennes de 2019, les dirigeants européens changent. Portrait de trois d'entre eux. Sommaire. Christine Lagarde. Ursula von der Leyen. Thierry Breton.

Des représentants flanqués de gardes du corps, des menaces de mort... En soixante-dix ans, le FMI a su se faire détester, au point de voir son autorité contestée. Le tournant devenait urgent. "Environnement", "dimension sociale" et "parité" : avec l'arrivée de Christine Lagarde en 2011, le vocabulaire du Fonds s'est enrichi. Sans se soucier des casseroles qu'elle traîne, la dirigeante promettait de "réinventer une autre mondialisation". La tâche semblait infinie. "Je ne vais pas quitter ce magnifique navire alors qu'une mer agitée nous attend", assurait-elle en septembre 2018.