Malgré les élections réussies, le chaos perdure. Et les armes pululent. Reportage.

Candidat aux élections de l'Assemblée constituante, Abdelhakim Belhadj mène campagne tambour battant. Mais son passé de combattant islamique en fait un personnage controversé.

Trois mois après la mort de Kaddafi, le conseil national de transition (CNT) ne fait plus l'unanimité. Comme l'a appris à ses dépens son président, figure jusque-là consensuelle de la révolution.

Auréolés de prestige pour avoir renversé Kaddafi, les groupes de combattants rebelles posent aujourd'hui un problème à la transition politique. Peuvent-ils encore faire partie de la solution ?

Incapable de former un gouvernement de consensus, Mustapha Abou Chagour a rendu son tablier. Un échec personnel révélateur d'une situation politique particulièrement confuse.

Le débat sur le fédéralisme fait rage. Pour certains ce système consacre l'éclatement du pays, pour d'autres c'est un rempart contre le retour d'une dictature à Tripoli.

Pour préparer la période postélectorale, quelque 700 Libyens participent, depuis juin 2011, à des ateliers-débats. Un dialogue révélateur des divisions du pays dont rend compte ce nouveau site d'informations.

Longtemps ignorées, les traditions et la langue des Amazighs commencent à trouver leur place au sein de la société libyenne. Mais la reconnaissance officielle tarde à venir.

Trois ans après la révolution de février 2011, rien ne semble faire reculer les milices armées. Les tribus s'affrontent aux portes même de la capitale.

Divisée entre deux Parlements, celui de Tobrouk et celui de Tripoli, qui s'entre-déchirent via leurs bras armés, infestée de jihadistes et en partie occupée par l'Etat islamique, meurtrie par des conflits communautaires, la Libye est au coeur des préoccupations. S'achemine-t-on vers une sortie de crise ? Quelques jours avant l'ouverture, le 13 décembre 2015 à Rome, d'une conférence internationale fondée sur un plan de paix onusien, les factions libyennes rivales seront entendues, à Tunis, sur un autre texte. Ajoutant à la confusion.