Un piano vibrant de passion qui creuse sans cesse le son avec une obsession de clarté pour l'un, une version honnête mais bien plate pour l'autre.

Compositeur, pianiste virtuose, créateur de la technique pianistique moderne, il a entremêlé les genres, influencé Berlioz, Wagner, Saint-Saëns et bien d'autres... Son oeuvre particulièrement féconde a comme peu marqué l'histoire musicale.

Nichola Angelich met ses moyens phénoménaux au service de l'expression musicale et non de la seule virtuosité pianistique.

402 lettres permettent de suivre sur quarante ans l'extraordinaire relation entre Franz Liszt et Richard Wagner.

Depuis les esquisses de 1839, par un Liszt qui court l'Europe et la met à genoux, jusqu'à son achèvement en 1849 puis sa création seize ans plus tard, après de nombreux remaniements, peu d'oeuvres auront connu une gestation aussi difficile que la "Totentanz" (Danse macabre).

Carnegie Hall, 12 janvier 1953, la tempête Horowitz se déchaîne et le concerto n de Tchaïkovski : un torrent de vie, une pure ivresse, un piano sans limites qui explose jusque dans ces Liszt rendus à l'état sauvage.

Les collectionneurs pianophiles se jetteront sur les dix galettes exhumées par le coffret ″Liszt Legacy″, où une Alicia de Larrocha débutante croise deux vieux lions, Egon Petri et Benno Moiseiwitsch.

Il n'avait, a priori, ni le son, ni le goût de l'abandon, ni la jouissance virtuose des grands lisztiens. Pourtant, Bertrand Chamayou les surpasse tous dans ″Les Années de pèlerinage″, oeuvre-monde.

Dans "Les Indispensables de Diapason" on retrouve Claudio Arrau, Simon Barere et Vladimir Horowitz sur la "Sonate pour piano en si mineur" de Liszt : classique et perle rare.