Alain Viala est professeur à l'Université d'Oxford (chaire de Lettres françaises) et professeur émérite à l'Université Paris III-Sorbonne Nouvelle.

Roman Ingarden est d'abord connu des philosophes pour sa discussion critique de l'ide´alisme transcendantal de Husserl. Mais il est aussi l'auteur d'une richere´flexion en philosophie de l'art, ouverte sur tous les arts. Il inaugure ses recherches en 1929 par une e´tude approfondie de la structure ontologique du texte litte´raire dans L'Œuvre d'art litte´raire. En 1937, il se tourne du co^te´ de l'accueil et de la re´ception des lecteurs afin d'analyser les diffe´rents actes intellectuels et imaginatifs qui permettent de prendre connaissance d'une œuvre litte´raire. Il de´voile ainsi, gra^ce a` l'exploration phe´nome´nologique de ces actes, la complexite´ insoupc¸onne´e du ro^le du lecteur. Ce texte de´cisif a largement inspire´ l'e´cole de Constance et la the´orie des actes de lecture, apre`s sa publication en allemand en 1968. Il s'adresse tout a` la fois aux philosophes soucieux de clarifier les modalite´s de l'expe´rience esthe´tique applique´e a` la litte´rature tout autant qu'aux chercheurs en litte´rature de´sireux de fonder une the´orie du texte, d'affronter les proble`mes de l'adaptation du texte a` la sce`ne, ou encore d'envisager la possibilite´ d'une e´valuation « objective » des œuvres.

Un numéro consacré à la notion de rêve sous le signe de la littérature, avec des contributions de plusieurs écrivaines. Contient également un dossier sur les ateliers cinéma au Brésil avec les femmes indigènes de la tribu Kawaiweté, un débat sur le genre de l'interligne artificielle ou encore un portfolio de photos sur les masculinités. ©Electre 2024

Pour défendre la place de la littérature dans notre "monde moderne", j'ai choisi un titre choc, claquant comme un étendard, agressif, combatif, et même un peu provocateur. En effet, j'ai le sentiment que certains d'entre nous doutent d'elle aujourd'hui, de sa valeur, de son pouvoir, de son utilité, de son avenir... Je résumerai cette méfiance en peu de mots : la littérature, ça ne paye pas, ou ça ne paye plus. Dans une société dominée par les lois du marché, on en vient forcément à se demander : que vaut la littérature comme placement ? Ou même : quel rendement, quel retour sur investissement peut-on espérer de la lecture ? Car la lecture prend du temps, beaucoup de temps, et l'écriture encore davantage. Or, nous cherchons de plus en plus à gagner du temps, à faire vite, à améliorer notre productivité. "La littérature, ça paye ! " Pour aller à l'essentiel, entendrai ce slogan en deux sens : d'une part, "combien ça rapporte à son auteur" ; d'autre part, "combien ça rapporte à son lecteur"

A partir d'archives, d'entretiens, d'observations et d'études, une analyse des conditions d'accès à la notoriété internationale dans le domaine littéraire. Les facteurs qui favorisent ou entravent ce succès sont présentés à la lumière de trois moments sociohistoriques : l'entre-deux-guerres, l'ouverture géoculturelle après 1945 et la mondialisation. ©Electre 2024

21000 oeuvres répertoriées et commentées pour cette édition largement modifiée et complétée.

Recense 21.000 titres, soit 4.600 de plus que l'ancienne. Tous les domaines de la création et de l'intelligence y sont représentés : roman, poésie, théâtre, philosophie, droit, sciences humaines, histoire, histoire de l'art et musique, des textes les plus anciens de l'Egypte et de la Chine jusqu'aux chefs-d'oeuvre de notre temps