La sonde japonaise Kaguya arpente la Lune avec une précision globale inédite. Pour la première fois, ses caméras ont discerné, au fond des cratères polaires, des détails jamais éclairés par le Soleil. Des observations qui apportent d'importantes retouches aux anciens modèles de l'ère Apollo

Face à face entre les deux corps célestes les plus accessibles pour l'homme : la Lune et Mars. Que coûte-t-il d'envoyer des astronautes fouler leur sol ? Et qu'est-ce que cela peut rapporter ? Ciel & Espace met à plat toutes les pièces de ce dossier complexe.

Le 9 octobre 2009, une fusée va volontairement percuter la Lune. La manoeuvre, dirigée par la Nasa, sera observable depuis la Terre. Mais également filmée à 600 km de distance, par une sonde qui ira elle aussi s'écraser sur la Lune. Objectif ? Savoir si, oui ou non, le sous-sol du pôle Sud lunaire contient de l'eau.

Devenue monde à part entière grâce à Galilée, la Lune est désormais une terre d'exploration réelle ou imaginaire pour les savants et écrivains du XVIIe siècle.

La dernière mission d'exploration humaine de la Lune a laissé des traces. Celles-ci sont toujours observables grâce à des sondes spatiales. Ce véritable site d'archéologie situé sur un autre corps que la Terre témoigne d'une grande aventure spatiale.

La sonde chinoise Chang'e 3 décolle en décembre 2013 pour se poser sur la Lune. A son bord, un robot qui y fera les premiers tours de roue depuis quarante ans. Le prélude a une mission de retour d'échantillons en 2017... avant qu'un ″taïkonaute″ ne foule un jour le sol lunaire.

Catalyseurs du développement des sciences pour les Américains, outils de propagande marxiste-léniniste pour les Soviétiques, les planétariums ont connu une extraordinaire expansion après la Seconde Guerre mondiale, avec les débuts de la course à la Lune.

Notre satellite naturel est un corps figé. Sa surface, bien visible depuis la Terre, a emmagasiné près de 4,5 milliards d'années d'évolution. Son exploration a permis aux scientifiques de reconstituer cette histoire.

Véhicules, instruments et poubelles, les astronautes du programme Apollo ont laissé sur la Lune des centaines d'objets. Certains tentent de protéger cet héritage, avant que d'éventuels touristes spatiaux ne viennent le "profaner". Mais l'entreprise est loin d'être simple.

Ambitieuse, la Russie investit des milliards de roubles dans son industrie spatiale. Elle rêve de renouer avec ses exploits d'autrefois en retournant sur la Lune. En a-t-elle vraiment les moyens ?