Après le Covid, c'est la guerre en Ukraine qui accapare toute l'attention à seulement un mois du premier tour. Au point d'étouffer une grande dispute démocratique, pourtant indispensable au pays. Sommaire. Peut-on se passer d'une campagne présidentielle ? Ils auraient tant aimé en débattre... Relire Macron... et ses contradictions.

Pavillon, jardinet et barbecue. Pour "The Economist", la réélection d’Emmanuel Macron passe par la France périphérique

Davantage président que candidat, Emmanuel Macron adopte une stratégie d’esquive imaginée il y a déjà plusieurs mois. Une campagne a minima que la guerre en Ukraine pare de nécessité.

Le candidat Macron profite de sa fonction de président sortant pour fuir la contradiction de ses concurrents. Et met en place de savants dispositifs pour entretenir ce mélange des genres.

Le programme sur la lancée du précédent quinquennat suffira-t-il à préparer à la violence des chocs à venir ?

Autrefois chaleureuses, les relations entre les deux pays semblent avoir quelque peu tiédi au cours du mandat d'Emmanuel Macron. Qu'en est-il réellement ? Retour sur un quinquennat de hauts et de bas.

Elu à gauche en 2017, Emmanuel Macron vise sans ambiguïtés une réélection à droite, comme en témoignent son programme économique, ainsi que son insistance sur la question des libertés et la concentration des pouvoirs. Mais il est surtout fort des faiblesses de ses adversaires.

Jadis moquée pour son immobilisme et son dirigisme d’Etat, la France se présente aujourd’hui comme un îlot de stabilité au sein des pays développés. Natalité, temps de travail, diplomatie : l’Hexagone a créé un modèle en passe de s’exporter. Dossier. La France sur la bonne voie ? Emmanuel Macron a de quoi se réjouir. Ecole : le retour de la normalité à tout prix. Au pays du soutien massif. Le pass a semé la discorde.

Le président français multiplie les initiatives en faveur d’une "désescalade" dans le conflit en Ukraine. "La prise de risque fait partie de son style politique", selon cette analyse allemande publiée quelques heures avant son déplacement au Kremlin.

Le président a été le dernier à se déclarer candidat. Un timing favorable, face à une concurrence divisée ou affaiblie par son attrait pour Poutine.

Les caractères individuels des candidats à la présidentielle française constituent une donnée déterminante dans le choix des électeurs, qui ne se prononcent plus sur la qualité d’un programme, affirme ce politologue, également chroniqueur régulier du quotidien belge "Le Soir".

Même s’il est bien parti pour rester à l’Elysée, Emmanuel Macron doit donner l’impression qu’il concourt vraiment, explique ce journaliste britannique.