Pour nommer Michel Barnier, le chef de l'État a bien dû dealer avec Marine Le Pen. Le voilà pieds et poings liés au RN, premier en nombre de députés, mais aussi aux LR, qui représentent moins de 5% des électeurs et qui s'imaginent tous au gouvernement. Il devra aussi composer avec des barons gourmands, une base hostile et un Gabriel Attal revanchard. Sommaire. Macron en sursis. Barnier en intérim.

Deux mois après sa défaite aux élections législatives, Emmanuel Macron n'a renoncé à rien et entend rester, coûte que coûte, au centre du jeu. Notre dossier, avec l'examen des chantiers qui attendent le nouveau Premier ministre, le décryptage du rôle joué par le RN et les analyses du politiste Vincent Tiberj. Sommaire. Le mauvais perdant. Les cinq dossiers chauds de Macron. L'arbitre RN. Vincent Tiberj : "La gauche doit s'appuyer sur la société civile".

La candidature de Donald Trump à la prochaine présidentielle améliore les perspectives d’une victoire démocrate en 2024. Mais l’idéologie trumpiste ne va pas disparaître.

Les Russes n’ont jamais voté unanimement pour le pouvoir poutinien. Ils ont toujours su exprimer leur défiance en s’abstenant ou en votant pour les quelques partis autorisés à concourir face au parti du Kremlin, Russie unie. Quand les résultats s’annonçaient décevants, le recours accru aux pressions et à la fraude permettait de relever le niveau d’approbation. Aux législatives de décembre 2011, les fraudes avaient été tellement voyantes et nombreuses que les citoyens étaient descendus en masse dans les rues de Moscou et d’autres grandes villes.

Macron, Attal, Wauquiez, Darmanin... le nouveau Premier ministre est cerné de toutes parts.

Aux premières loges du basculement de la droite à l’extrême droite sur l’immigration, les associations s’inquiètent du sort à venir des migrants dans le pays. Avec les intellectuels engagés, elles se mobilisent contre la loi immigration et tentent d’organiser la riposte. Sommaire. Loi immigration, le naufrage de la France. La course à l’extrême. Bruno Retailleau : le Beauvau de la honte.

Le premier tour des législatives révèle une France extrêmement divisée et un rapport au politique fragilisé, explique ce journal de la droite italienne, dans un article publié le jour du scrutin. Sommaire. Un pays en colère, mais sans force motrice. Arrêtez de crier au loup, M. Macron ! Quel culot M. Mélenchon ! L'extrême droite, l'autre vainqueur. La France face à un malaise démocratique.

Présentation des résultats faussée par une circulaire de dernière minute, appropriation de candidatures, menace sur la carte judiciaire... Alerte au tripatouillage à sept semaines des municipales. PAR , ET

L’alliance autour de Jean-Luc Mélenchon change la donne, d’autant que la droite est divisée, mais décrocher la majorité parlementaire risque d’être difficile. Sommaire. Législatives. La gauche a-t-elle une chance ? La "tortue" n’est pas encore Premier ministre. Des focus par pays : Argentine, Italie, Ukraine.

Faible score des soutiens d’Emmanuel Macron, très forte poussée de l’extrême droite, réveil de la gauche... : les résultats des élections législatives, le 19 juin 2022, font craindre une France ingouvernable pendant cinq ans. Ce Parlement apparemment incontrôlable est pourtant une victoire pour la démocratie, estime la "Tageszeitung". Fini la chambre d’enregistrement, place au débat ! Sinon le populisme d’extrême droite raflera la mise, ou un quatrième tour se préparera dans la rue, craint la presse internationale. Sommaire. Une chance pour la démocratie ?

Au fil de leurs échanges, le président et son éternelle rivale ont développé un respect mutuel teinté de méfiance. Chacun ayant la certitude d'être plus malin que l'autre. L'enquête se conclut par l'article intitulé "Le RN aux portes des cercles de pouvoir".

L’Italie, l’Allemagne, les pays scandinaves, la Pologne, la France : partout en Europe, les partis d’extrême droite de tendances diverses – populistes, nationalistes, ultralibéraux, voire néofascistes – ont le vent en poupe. Traditionnellement hostiles à l’immigration, ils ont désormais comme nouveau cheval de bataille, parmi d’autres, l’opposition à la politique de lutte contre le dérèglement climatique. Mais pour l’hebdomadaire britannique de référence "The Economist", ériger des cordons sanitaires pour les exclure du gouvernement et du débat public n’est plus une solution viable. Sommaire.