Une vision "verte" du pouvoir nocif de la finance.

Les échanges boursiers dépendent de systèmes informatiques ultrarapides et sophistiqués. Le journaliste financier Frédéric Lelièvre a enquêté sur les possibilités accrues de bugs pouvant provoquer l'effondrement de l'économie mondiale. Entretien.

La réforme du système monétaire international (SMI) conserve aujourd'hui toute son actualité. Cette réforme est rendue nécessaire au moins pour deux raisons essentielles. La première tient aux liens étroits qu'entretiennent les déséquilibres monétaires (instabilité des taux de change, déséquilibres des balance courantes, etc.) et les déséquilibres financiers (bulles spéculatives, crises bancaires ou de liquidité, etc.). Toute réforme de la régulation financière doit donc s'accompagner d'une réorganisation du système monétaire international.

Grâce aux politiques de soutien de grande ampleur adoptées notamment au second semestre 2012, les marchés ont connu une véritable embellie. Les initiatives sont venues principalement des banques centrales qui ont abaissé leur taux d'intérêt ou, comme la Réserve fédérale américaine (Fed), qui ont multiplié les innovations financières afin de poursuivre leur politique d'assouplissement monétaire. La Banque centrale européenne (BCE) a, quant à elle, autorisé les opérations monétaires sur titres (OMT).

Inutile de diaboliser le capitalisme ou de sacraliser la taxe sur les bonus. Pour les démocraties, le véritable enjeu est d'intégrer l'économie au contrat social pour l'obliger à prendre l'humain en compte.

La suspicion de fraude géante qui pèse sur un trader d'UBS justifie la réforme annoncée du système bancaire britannique, affirme un célèbre chroniqueur.

Cinq ans après le maelström de septembre 2008, le système financier international est devenu plus sûr. Mais des risques persistent, notamment en Europe.

Pour décrocher le jackpot, ils ciblent les Etats en faillite.

Ce Franco-Ivoirien surdiplômé dirige le plus gros assureur britannique. Star de la City, il côtoie tous les grands de la planète. Pour "Le Point", il livre ses vérités coups de poing.

Alors que le monde s'affole du ralentissement de l'économie chinoise, le continent doit-il se faire du souci ? Selon les spécialistes, il y a au contraire une belle opportunité à saisir. Explications.

En 1905, Einstein met en équation le mouvement aléatoire de particules. Appliqué à la finance, le modèle brownien est l'une des causes du krach de 2008.