Décryptage, début 2016, de la réussite des éditions françaises La Découverte par son Pdg, Hugues Jallon en poste depuis 2014. Malgré un ancrage à gauche et la droitisation de la société française, les succès de librairie de la Découverte ne se démentent pas. En cause : des catalogues d'édition revisités, une nouvelle génération d'auteurs, un élargissement du champ des connaissances couvert (histoire, culture de masse) et l'ouverture au secteur des beaux livres.

Focus, à l'occasion de la tenue prochaine de l'édition 2016 du Festival d'Angoulême, sur le marché 2015 de la bande dessinée en France. Avec un léger tassement des parutions à 4809 nouveautés contre 4877 en 2014, le secteur entérine la volonté de modération des éditeurs. Les ventes, toujours vecteur de dynamisme pour l'industrie du livre, enregistrent 458,5 millions d'euros de recettes pour 39,4 M d'albums vendus.

Dossier dressant l'état des lieux du marché 2015 et des tendances en France de la littérature sentimentale voire érotique, ou romance, complètement remise au goût du jour par le succès planétaire de la saga de l'Anglaise E.L. James "Fifty Shades" et qui insuffle une nouvelle dynamique au secteur. En France, la littérature sentimentale a enregistré 9 millions de ventes (+18,9%) pour 87,7 M d'euros de CA (+44,1%).

Etat des lieux début 2016 des librairies dites de 2ème niveau en France. Bien que le concept manque de définition précise et reste variable en fonction des diffuseurs, les librairies de 2ème niveau se caractérisent par un chiffre d'affaires compris entre 100 000 et 400 000 euros et concernent entre 3 et 4000 points de vente (souvent de typologie maison-de-la-presse-librairie-papeteries, librairies spécialisées ou librairies généralistes de proximité).

Tentative de reconquête en 2016 par l'édition française du secteur de l'encyclopédie, complètement ringardisée par l'avènement d'Internet et de Wikipédia. En 1992, le segment pesait 18% du CA de l'édition contre 3% en 2012. Malgré tout, des initiatives fleurissent avec des codes remis au goût du jour : restriction des éditions (format broché puis éventuellement compact, abandon des tirages prestige) ; nombre resserré de volumes dans les collections ; recours croissant à une iconographie soignée. Des précisions sur l'expérience menée par les éditions Belin.

Maintien du dynamisme du marché du roman policier en France en 2015. Malgré une stagnation des nouveautés (1903 titres) pour 17,7 millions d'exemplaires vendus dont 71,6% au format poche, le secteur enregistre une augmentation de 10,5% du CA à 203,3 M d'euros, concrétisant une hausse du prix moyen du roman policier à 11,45 EUR, soit une progression de 5,6%. Une embellie qui ne doit pas masquer que les auteurs de polar sont de plus en plus nombreux, même si les bestsellers ne concernent qu'une faible proportion d'entre eux.

Dossier portant sur les feel-good books, romans dont le concept, difficile à définir, repose avant tout sur le bonheur qu'il procure au lecteur, mettant en avant le développement personnel de personnages que la vie n'a pas épargné, mais qui finissent par s'en sortir. Il s'agit avant tout d'un concept marketing très large dans lequel certains écrivains, libraires ou éditeurs refusent de s'enfermer. Sans rayon dédié, la marque du "feel-good" est, en tous les cas, porteur de ventes. Entretien avec Romain Puértolas, écrivain français étiqueté "feel-good".

Consolidation du marché du livre de poche en France en 2015. Après des années en demi-teinte, le marché enregistre une faible hausse de ses ventes de 2% (contre 1,8% pour l'ensemble du secteur livre) soit 76,8 millions de volumes vendus pour un CA de 542 M d'euros. A noter que le secteur des poches est dominé par la fiction. Pour maintenir les ventes, charge aux éditeurs de créer des phénomènes en misant sur le marketing, de publier moins et vendre mieux, de revisiter les circuits de distribution, plébisciter les auteurs et valoriser le graphisme des couvertures.

Décryptage, à l'été 2015, des fronts ouverts par la guerre du streaming de musique en France. Avec la généralisation des smartphones, la consommation de musique dématérialisée et à la demande par abonnement ou gratuit, le streaming, fait florès. Or, le modèle économique fait débat. Les auteurs et leurs représentants se plaignent d'une redistribution trop faible. A terme, les offres d'abonnement ne sont pas viables : les annonceurs permettant des offres gratuites ne paient pas autant qu'espéré. Autre front : comment arriver à se démarquer parmi les plateformes de streaming disponibles.

Comment se nourrir vite et sainement ? En avalant une assiette de sushis. Ce plat d'origine japonaise a été récupéré par des entrepreneurs qui veulent en faire... la pizza de demain.

Le fondateur de la marque, Xavier Niel, s'apprête à lancer le 4 e réseau français de téléphonie mobile. L'entrepreneur, qui a déjà secoué le marché de l'accès Internet, promet des forfaits illimités à moitié prix. Orange, SFR et Bouygues ont déjà riposté avec de nouvelles offres de Noël.