Après le très culte "Et ce sont les chats qui tombèrent", le Britannique Tom McCarthy nous entraîne, avec "Men in Space", dans la mouvance artistique praguoise des années 1990.

″C″, de Tom McCarthy, ou l'odyssée expérimentale d'un obsédé du cryptage.

Embedded dans la rédac du Boston Globe, un séduisant film-enquête qui ausculte aussi les mutations de l'Amérique du début du XXIe siècle.

Titres recensés : "Steve Jobs" de Danny Boyle et "Joy" de David O. Russell ; "Les chevaliers blancs" de Joachim Lafosse ; "Made in France" de Nicolas Boukhrief et "Taj Mahal" de Nicolas Saada ; "Homeland (Irak année zéro)" d'Abbas Fahdel ; "Les huit salopards" de Quentin Tarantino ; "Spotlight" de Tom McCarthy ; "Mistress America" de Noah Baumbach ; "Toto et ses soeurs" d'Alexandre Nanau.

"Spotlight" de Tom McCarthy explore les arcanes d'une enquête menée à Boston par des journalistes qui vont mettre en lumière un scandale de pédophilie parmi les prêtres de la très respectable Eglise de Boston. Un film subtil qui ne tombe jamais dans l'écueil du manichéisme.

Mike Rezendes est le journaliste du "Boston Globe" qui a inspiré "Spotlight". Pour "Studio Ciné Live", il confronte le film à son enquête, qui révéla le scandale des prêtres pédophiles.

Des prêtres violent des enfants. Des politiques et des voisins savent. Des journalistes aussi. Et tout le monde se tait. Pendant des années. Cette mécanique du silence est décrite dans un film choc : "Spotlight".