Les états d'âme d'un tribun politiquement bipolaire.

Le philosophe et historien réagit aux propos tenus le week-end dernier par le leader du Front de gauche à l'encontre de Pierre Moscovici.

Si l'on en juge par la liste des dirigeants mondiaux qui ont eu ses faveurs, le candidat autoproclamé à la présidentielle, de retour d'un voyage au Québec, ne brille pas par sa lucidité géopolitique.

C'est du jamais vu sous la Ve République : un chef de l'Etat défié par son Premier ministre, qui ne lui reconnaît pas la légitimité pour se présenter à la présidentielle. Au-delà de ce duel, c'est toute la gauche qui se déchire.

A quatre mois de l'élection présidentielle, la gauche fait pâle figure, usée par un quinquennat impopulaire et fracturée en courants irréconciliables. Faut-il y voir l'annonce d'un effondrement, ou d'une future recomposition ? Sommaire. Guerre des gauches et guerre d'ego. La Rochelle : la gauche en rade. Extrait du dernier livre de Jean-Pierre Le Goff. Les analyses de Jacques Julliard et de Michel Onfray.

Fort de ses 12% d'intentions de vote, Jean-Luc Mélenchon estime avoir toutes ses chances pour 2017. Dénonçant "La caste oligarchique et son personnel politique", il voit dans les mobilisations contre la loi El Khomri et dans Nuit debout la reconstitution d' "un courant politique populaire".

Candidat de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a accepté de rencontrer Aude Lancelin, prix Renaudot essai 2016, et Ludo et Stéphane, Youtubeurs d'Osonscauser. Avec eux, il s'explique sur son refus de la primaire, l'échec du Front de gauche et développe le programme et les premières mesures qu'il prendra une fois élu.

Le 19 février, le candidat de la France insoumise a détaillé son programme

Le 5 mai 2013, le leader du Front de gauche appelle à manifester contre ″le gouvernement de voleurs″. Un nouveau coup d'éclat pour celui qui a fait de la ″rage politique″ sa marque de fabrique. Discours anti-riches, attaques virulentes contre les journalistes : Jean-Luc Mélenchon se radicalise.

A peine rentré d'une tournée au Maghreb, le leader du Parti de gauche, natif de Tanger, rêve d'une vaste communauté euro-méditerranéenne. Et fustige pêle-mêle l'islamisme, le Front national et le social-libéralisme.