Une vente aux enchères exceptionnelle, à Paris, met en lumière la fascination des collectionneurs pour les météorites dont les prix flambent. Au point que les chasseurs de pierres ont remplacé les scientifiques sur le terrain. Au grand dam des institutions.

Les pierres qui tombent du ciel racontent une histoire : celle de la naissance des planètes. Sans cesse interrogées, elles ont permis de bâtir peu à peu un récit cohérent de l'évolution du système solaire. Une exposition au Muséum, à Paris, va permettre de les redécouvrir.

Les briques élémentaires du vivant, les acides aminés, se formeraient en quantité dans le cosmos. C'est ce que vient de démontrer une équipe de scientifiques néerlandais, qui a réussi à reproduire en laboratoire les conditions régnant dans l'espace.

C'est une première ! Une sonde japonaise doit rapporter sur Terre début décembre 2020 des échantillons d'un astéroïde riche en carbone et molécules organiques. Objectif : mieux comprendre, à travers ces mystérieux corps célestes, l'origine des planètes.

La France n'est pas le meilleur endroit au monde pour trouver ces fragments d'astéroïdes. Alors, à chaque observation dans le ciel, une traque passionnée s'organise, car ces pierres sont une source de découvertes incroyables pour les scientifiques.

Spécialiste des météorites et commissaire scientifique de l’exposition "Météorites, entre ciel et terre" qui ouvre ses portes en octobre 2017 au Muséum national d’histoire naturelle, à Paris, Matthieu Gounelle nous raconte comment ces pierres extraterrestres sont passées progressivement du statut d’objets divins à celui d’objets d’étude scientifique.

Pierres extraterrestres tombées du ciel, les météorites fascinent depuis des millénaires. Le Muséum national d’Histoire naturelle présente ces roches étranges, de leur beauté extraordinaire à leur intérêt scientifique.

Venus d'un passé lointain, ces cailloux extraterrestres fascinent l'humanité depuis toujours. Rencontre avec Matthieu Gounelle, commissaire de l'exposition « Météorites » au Muséum d'Histoire naturelle

Les modèles numériques l'indiquent : le système solaire interne comptait sans doute des dizaines de corps de la taille de Mars à ses débuts. Pour la première fois, la relique d'un de ces embryons planétaires vient d'être identifiée...