Nicolas Sarkozy est à la fois Premier ministre, ministre de l'Economie, de l'Intérieur, ministre de tout. Comment ne pas voir dans l'omniprésence et l'omnipotence présidentielles une régression démocratique ?

Guéant à l'Intérieur, Juppé aux Affaires étrangères, voilà le Premier ministre lesté de deux poids lourds. Carole Barjon raconte comment un président de la République aux abois a tenté de transformer un crash ministériel en une reprise en main diplomatique.

Le remaniement du 15 janvier 2009 n'a touché aucun ministère-clé. Bien moins intéressant, aux yeux de Nicolas Sarkozy, que la remise en ordre de l'UMP

La démission forcée d'Arnaud Montebourg, le départ brutal de Benoît Hamin et d'Aurélie Filippetti... Il suffit d'un coup d'éclat ou d'un désaccord avec la ligne du gouvernement pour que la carrière de ministre s'arrête net. Mais les claqueurs de porte ne quittent jamais longtemps l'arène politique.