Tandis que se multiplient fermetures d'usines et plans sociaux, la mondialisation - et ses effets - est devenue l'un des enjeux de la campagne présidentielle. ″L'Express″ apporte sa contribution au débat. Et publie les extraits d'un livre qui lance la réflexion sur un ″protectionnisme positif″.

Doit-on interdire la vente de thon rouge, menacé de disparition ? Les écolos font le forcing, les pêcheurs résistent. Après des mois de tergiversation, le président de la République doit se prononcer. Le récit de la guerre du sushi.

De Dubaï au Brésil, du Japon à la Turquie, l'industrie du divertissement livre un combat féroce pour la mainmise sur la culture dominante et populaire. Qui remportera la bataille du mainstream ? Enquête dans les coulisses de la culture mondialisée.

Biologistes, psychologues, pédiatres et chercheurs, dont l'Américain Jeremy Rifkin, l'annoncent : l'homme est en train de connaître une poussée empathique inédite dans l'histoire.

Pour l'intellectuel hongrois qui signe ce texte, la France est historiquement responsable de la globalisation. Il est donc naturel qu'elle soit la première à en combattre les vices, ouvrant la voie à tous ceux qui veulent reprendre en main leur destin.

Dernière croisade en date du philosophe slovène Slavoj Zizek : les libéraux-communistes. Entendez par là ceux qui allient le capitalisme à l'humanitaire : le fondateur de Microsoft, par exemple, ou bien le financier philanthrope George Soros.

Les fonds spéculatifs, qui adorent le risque, bénéficient d'une liberté dangereuse : ils brassent tellement d'argent qu'ils pourraient provoquer un krach planétaire.

Une autre mondialisation, plus équitable, est possible, affirme le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz. A condition de s'en donner les moyens politiques et financiers.