Une réflexion sur la place accordée à la mort dans les sociétés contemporaines, du point de vue de l'Eglise orthodoxe. Electre 2015

Dans ce livre je vais tenter de disserter joyeusement de la mort, tout en sachant que nous y sommes tous condamnés. Autant en être conscient tout de suite plutôt que d'avaler un jour son bulletin de naissance en s'apercevant trop tard que la vie est brève :Merde, il fallait mourir, je ne m'en étais pas rendu compte ! Jésus est vainqueur de la mort. C'est la puissance du chrétien. Quand la mort frappe, il est beau de savoir que nous allons vers quelqu'un qui s'appelle Dieu. Alors elle n'est plus à craindre car elle sera une merveilleuse rencontre avec celui que nous avons tant prié sur terre, et qui nous aime. À ceux qui contestent la mort, je dis simplement que la plus grande aventure de la vie, c'est l'amour. Un magicien prodigieux que nous, chrétiens, appelons Dieu-Amour, nous a créés, nous a faits pour aimer. Dites donc, ce serait un sacré pourri s'il nous mettait sur terre et qu'ensuite, à notre mort, tout soit terminé? Certains disent que ce sera le plus beau jour de notre vie. Personnellement je le pense. Anticiper ce grand jour, c'est refuser de vivre une vie close sur elle-même, c'est s'ouvrir, pendant notre séjour sur terre, au mystère de l'au-delà. Croyants, nous sommes des vivants appelés à une autre vie. Préparons-nous dès à présent à ce passage vers l'Amour. Guy Gilbert Prêtre-éducateur depuis 45 ans, celui qui proclame que la rue est son église aide quotidiennement des dizaines de jeunes en perdition. La Bergerie de Faucon, qu'il a restaurée en Provence, les accueille et leur offre la chance d'une nouvelle vie grâce à un encadrement compétent. Guy Gilbert est l'auteur d'une quarantaine de livres.

Le théologien catholique défend l'idée d'une "aide à mourir" au nom même de sa foi. Croyant en la vie éternelle, il estime qu'il est normal, le moment venu, de décider quand et comment mourir. Avec délicatesse et nuances, il revendique, pour ceux qui n'en peuvent plus de vivre, le droit de partir, quand ils l'ont souhaité, en toute clarté et lucidité. ©Electre 2015

Un éclairage sur le déroulement de l'inhumation des défunts de confession musulmane et sur l'évolution des pratiques en France. L'auteur fait un rappel des pratiques des rituels, de leurs fondements et de l'importance qu'ils revêtent. Il propose des pistes de réflexion et des perspectives d'action pour bousculer la pensée unique. ©Electre 2017

Dans une version allégée, avec des commentaires qui permettent au non-initié une approche de l'un des textes classiques du bouddhisme tibétain.

Point obscur de la réflexion et de la sensibilité contemporaines, la mort se tient pourtant à l’horizon de chaque existence humaine. Niée ou pas, il faudra bien qu’elle advienne… faudrait-il pour autant attendre le moment dernier pour y réfléchir ? De ce point de vue, les voies bouddhiste et chrétienne sont riches de toute une tradition réflexive, pratique et spirituelle. La mort n’y est pas taboue, bien au contraire : elle se présente dans toute son austérité ; dans toute sa capacité, aussi, à convoquer ce que chaque tradition porte en elle de plus important. Réfléchir à la mort, c’est ainsi tenter une percée au cœur de chaque existence humaine tout autant que du christianisme et du bouddhisme en soi.

Beaucoup de gens portent en eux une vague croyance selon laquelle, après la mort, l'âme s'envole pour monter auprès de Dieu. Cette croyance héritée de la culture grecque et relayée pendant longtemps dans l'enseignement de l'Eglise catholique n'est absolument pas biblique. Dans une série de conférences retranscrites et publiées ici pour la première fois, Jacques Ellul revisite les textes bibliques principaux relatifs à la mort et au devenir des personnes décédées. Il nous fait redécouvrir la radicalité de la mort selon la Bible : corps et âme, tout meurt ! Il souligne l'originalité de l'espérance chrétienne qui attend de la seule grâce de Dieu la résurrection de la personne toute entière, y compris dans sa dimension corporelle. Jacques Ellul défend aussi avec conviction - et toujours en s'appuyant sur la Bible - l'idée d'une universalité du salut offert par Dieu en Jésus-Christ. Préface de Claude Baty, ancien président de la Fédération protestante de France.

L'auteur, octogénaire et atteint d'un cancer, est en rémission depuis quatre ans. Il propose une lecture théologique de la fin de vie à travers une réflexion sur la maladie et les conditions de son accompagnement médical, psychologique, spirituel et pastoral. ©Electre 2017