Les fantômes, ça n'existe pas. Enfin, c'est ce qu'Agathe croit. Pourtant, elle jurerait entendre une voix dans la chambre de sa nouvelle maison. Des pleurs, pour être exact. Les pleurs d'un fantôme en détresse

Romain reçoit de temps en temps la visite de son frère disparu. Même si on ne parle plus de lui à la maison, il est encore là...

Pourquoi le ciel est bleu ? Pourquoi le soleil se couche le soir ? Pourquoi il fait froid en hiver ?... Emma est le genre d'enfant qui pose des questions à tort et à travers. C'est de son âge ! Sauf quand, après la disparition de son grand-père, elle demande à quoi ça sert, la mort. De quoi donner la migraine à ses parents !

" C'est injuste, mais voilà : les parents de Léo et de sa petite soeur sont morts. Personne n'y peut rien. Ni eux, ni vous, ni moi. "...Tenter de dire l'indicible ne va pas sans risques, et c'est ceux-ci que l'auteur n'a pas hésité à affronter. Léo a la tentation de se laisser engloutir dans le chagrin qui le terrasse : si ses parents sont heureux au Paradis pourquoi ne pas aller les rejoindre, se demande l'enfant ? C'est ainsi qu'est mis en scène, à travers un épisode onirique, un petit garçon dévoré par l'envie d'en finir. C'est gonflé, direz-vous ? C'est vrai. Surtout que pour imager le cauchemar où Léo affronte la Mort et sa grande faux, et le rêve où ses parents devenus anges volent à son secours, l'auteur fait le choix, délicat, de recourir à des références bibliques. Voilà qui va chatouiller les esprits laïcs " intransigeant "! Mais dites-moi, quelle autre représentation donne-t-on aux enfants pour leur parler des défunts ? Athées comme croyants parlent souvent du ciel, même si ce n'est pas du même... Et puis c'est si bien écrit qu'on est ému, bouleversé. On apprend beaucoup de choses sur le chagrin, et ça, c'est important... A l'issue de cette terrible nuit où pulsion de mort et pulsion de vie se sont affrontées dans un combat acharné, Léo, apaisé saura transmettre à sa petite soeur ce qu'il vient de comprendre : c'est en vivant qu'ils garderont en vie le souvenir de leurs parents aimants, et c'est en rêve seulement, qu'ils pourront les retrouver. Thierry Lenain a raison de dire qu'il n'écrit pas des livres sur la mort mais sur la vie. (L'Autre Rive) (Citrouille)

Ce soir, Marie, déguisée en ange, participe à un spectacle de Noël. Son père doit l'accompagner mais la voiture ne démarre pas. Marie s'élance dans la neige sans attendre son père. En chemin, elle passe devant chez Sylvain, dont la maman vient de mourir et qui est muré dans son chagrin. Justement, le voilà à sa fenêtre qui lui fait de grands signes ! Cette rencontre dans la nuit va bouleverser son spectacle et sa soirée

Maxime, à dix-huit ans, va d'échec en échec. Incapable de garder un emploi, il oscille entre la révolte et l'abattement, sous les yeux d'une mère trop parfaite et d'un père absorbé par ses recherches universitaires. Hanté par l'absence de souvenirs, provoquée par une méningite dans son enfance, il ira passer l'été chez sa grand-mère qui semble mise à l'écart par la famille. Une vérité dure à vivre lui sera présentée mais elle lui permettra de se situer et d'envisager l'avenir avec maturité.

Lou qui a perdu sa grand-mère décide de lui écrire pour lui raconter son année. Chaque jour, pendant une semaine, elle écrit une lettre dans laquelle elle parle de ses petits et grands malheurs du quotidien : ennuis de santé, disputes avec ses amis et aussi des moments où elle a été désagréable avec cette grand-mère. La dernière lettre ouvre une porte vers la lumière. Un roman bien écrit avec de jolies illustrations en noir et blanc en rapport avec le texte, et d'une lecture facile. La compréhension des sentiments de Lou (culpabilité, rire au lieu des larmes au cimetière, ...) demandera l'assistance d'un adulte. (www.critiques-lirejeunesse.com)

Mort, moi, je savais ce que ça voulait dire. Enfin, mort comme on dit à l'école ou dans les jeux vidéo. "Pan, t'es mort !" et après, tout redevient comme avant. Mais mort comme Pépé, ça, non, je ne savais pas. Pépé, il m'emmenait souvent avec lui. Il m'expliquait les choses. On rigolait ensemble. Heureusement qu'il a eu l'idée de semer des petits cailloux blancs. Ses cailloux, c'étaient ses mots à lui, ses grimaces, son odeur de jardin, ses bisous qui piquaient... (Quatrième de couverture)

Sujet : Mickael émigre des Etats-Unis en Israël avec ses parents pour rejoindre son grand-père. Se créent alors entre ses deux personnages aussi singuliers l'un que l'autre des liens étroits et affectueux qui transforment leurs vies. Commentaire : Lire ce petit roman est une expérience étonnante et enrichissante. Plein de poésie et d'émotion, très bien écrit, il nous entraine dans un monde étrange où un vieux grand-père possède le don magique de réparer les rêves pour les rendre plus beaux. La très belle relation qu'il a avec son petit-fils met en valeur le rôle essentiel des grands-parents dans la transmission de la mémoire familiale, du savoir faire et de l'expérience. critiques-lirejeunesse.com

Jérémie a douze ans. Il vient d'apprendre la mort de son père dans un accident. Dans une autre maison, quatre autres enfants, ses demi-frères et ses demi-soeurs, ne savent encore rien du drame : Marion, leur maman, n'a pas eu le courage de leur annoncer immédiatement la vérité. Elle a chargé ses proches parents de venir chercher les enfants à l'école. Quelle situation difficile ! Eva et Jacob, 14 et 10 ans, adoptés tous les deux, perçoivent un malaise. Les jumeaux, Joachim et Urfée, 3,5 ans, aussi. A tour de rôle, chacun fait entendre sa voix, confrontée chaque fois au silence des grands-parents. Nouvelle venue en littérature de jeunesse, Claire Laroussinie signe un roman fort et juste. Dès 12 ans