Okimdam est un drôle d'oiseau : il est rouge, avec une patte plus courte que l'autre, chante faux et ne sait pas où il va...

Avec les râpes à légume, les presse-purée, les batteurs électriques et les ouvre-boîtes électriques, M. Bordier réalise des animaux sauvages en photogramme.

Les Pastriers, c'est nous. La Bergerie, c'est notre maison. Avant nous, nos ancêtres élevaient déjà des moutons, cultivaient la lavande, le blé, la vigne et parfois même des citrouilles géantes. Du moins c'est ce que racontait Grand-Mamé en grillant des châtaignes. C'était le bonheur. Nous ne le savions pas avant que le malheur survienne. Ensuite, plus rien n'a été pareil. Papa s'est muré dans une forme de folie. Maman a tenu le coup vaille que vaille quelque temps, mais elle a fini par partir avec Vincent, mon petit frère. Alors moi, Isabelle, la fille cadette, j'ai décidé de n'abandonner ni la Bergerie ni mon père, et de prolonger obstinément la vie.

Les mots de Momo marchent par paire : tas et tata, thon et tonton, cou et coucou..., illustrés graphiquement par Mathis. Ca n'a pas de sens, mais cela réjouit les petits et les grands.

Une rédac pour les vacances, quel cauchemar ! Et le sujet le plus barbant du monde: le bonheur ! Parce qu'il sèche complètement, Théophile interroge tour à tour son père, sa mère, son petit frère, sa grand-mère. Chacun a sa propre version! Et pour Théophile le bonheur c'est quoi ?

Martin est bouleversé lorsque sa soeur lui annonce que le père avec lequel il vit n'est pas son vrai père. Du jazz dans les oreilles, courageusement et seul, Martin quitte Paris en direction de Marseille, à la recherche de ce père en trop. Il y découvre une vieille dame qui se dit sa grand-mère et rencontre bientôt Sam. Celui-ci est-il son vrai père ? Martin est-il alors lui aussi d'origine algérienne et italienne ?

Comment deux garnements volent un paquet de cigarettes et se retrouvent pris au piège.

Un abécédaire, très graphique (images numériques) et plein d'humour.

Une poule oisive mais active joue aux boules avec les copines, se peint les ongles de pied, va en ville en bicyclette, se baigne toute nue et met parfois des talons aiguilles qui la font ressembler à une dinde. Mais elle préfère rêvasser les doigts de pattes en éventail.

Mon cochon aurait aimé être bleu comme le ciel ou vert comme la forêt, mais surtout pas rose. Le rose c'est horrible. C'est la couleur du jambon! (Livres-Hebdo)

Un abécédaire qui raconte la course quotidienne des fins de journées familiales. Ces moments où s'entrechoquent enfants et parents, le bonheur de se retrouver, la fatigue et les premiers soucis...

Une ritournelle amusante qui joue sur les mots et illustrée par de jolis collages toniques ! A partir de 3 ans

Un sympathique clin d'oeil pour les adultes, celui de l'époque de Giscard d'Estaing qui se faisait inviter dans les familles. Avec humour, l'auteur brosse le portrait d'une famille qui reçoit le président à souper. Panique des parents et établissement de consignes auprès des enfants. Mais même un président peut dire des gros mots. La punition : corvée de vaisselle. Yann Mens a déjà écrit un livre qui ne nous a pas laissés indifférents : celui d'un fait divers en Bretagne et intitulé : "Avec ou sans celte" (chez le même éditeur). (IBBY)

Dominic a la rage contre le monde, mais c'est réciproque. Au collège il traîne avec les derniers de la classe, après le collège il traîne avec les traînards. Des fois la vie c'est pas marrant, et Dominic a bien l'intention de ne pas se laisser faire. Heureusement, il y a des rencontres qui vous remuent, qui vous réconcilient avec le monde. Heureusement il y a, parfois, une fille pour vous obliger à réviser votre anglais, pour vous chavirer le coeur. Celui qui n'a jamais fait sourire une fille qu'il aime, celui-là ne sait rien du bonheur

Une belle histoire pour dédramatiser les petites peurs de disputes des parents. Valentine trouve le remède : celui de se trouver mal lorsqu'ils se disputent. (IBBY)

Après avoir connu la misère, Sid devient cornac, et une nouvelle vie commence. Description d'une Inde contemporaine entre tradition et vie moderne, pauvreté et richesse.

Dès 10 ans Un petit garçon de dix ans raconte à sa façon ce que les autres pensent de son grand frère, ce grand frère qui est maintenant en prison et que tout le monde critique et rejette. Mais lui nous fait découvrir la face cachée de "Dom", si attentif et généreux à sa manière, ce grand frère qui lui manque tant. C'est la tolérance que nous apprend ce jeune garçon. Les rumeurs, les "on dit" et toutes les médisances détruisent des vies, ne construisent rien et sont profondément nuisibles. Chaque chapitre commence par : "les autres, ils disent..." Et le petit frère prend la défense du grand, en nous démontrant qu'avec un peu de charité tout pourrait être différent et qu'il ne faut pas se laisser duper par les apparences. Dans un style spontané, nous sommes entraînés dans la vie de famille et la vie de la cité qui, petit à petit, entraîne Dom dans la délinquance. Un court roman qui nous prouve que tout n'est pas noir ou blanc et qu'en étant un peu plus tolérant bien des souffrances seraient évitées. (www.critiques-lirejeunesse.com)

Mina est furieuse, Raphaël ne veut pas de son amour ! Il a beau être bête, stupide, idiot... il est tout de même craquant. Alors quand Raphaël l'invite à son anniversaire, Mina, est bien décidée à ravir son coeur. Las... Rien ne se passe comme prévu.

Quand un enfant assis, à son bureau, s'ennuie et puis une mouche entre par la fenêtre, une série de jeux et de danses peut commencer.

Une cité à Brooklyn aujourd'hui. Habitée essentiellement par des noirs. Parmi eux : Raven, à peine seize ans et mère d'un petit garçon de trois mois. Raven a abandonné l'école au début de sa grossesse et depuis, reste chez elle, entre déprime et envie de trouver une solution pour s'en sortir. Mais quand on n'a pas de diplôme, on n'a pas non plus beaucoup de choix. Aussi quand sa soeur lui propose de participer à un concours d'orthographe lui permettant d'entrer à l'université, Raven n'hésite pas longtemps avant de relever le défi. Une histoire qui décrit la motivation et la volonté d'une adolescente confrontée au poids des images culturelles renvoyées par son univers quotidien. Un ton juste et lucide pour rendre le vécu de cette jeune fille et son désir de surmonter l'immobilisme plutôt fataliste de sa meilleure amie. Un roman somme toute très positif pour un sujet au contexte difficile. On souhaiterait que dans la réalité tout se résolve aussi bien ! Peut se lire aisément dès 14 ans. (D.H. - IBBY)

Blandine vit entre deux maisons, adorée par ses deux parents. Alors quand Marie fait irruption dans la vie de son papa, et Franck dans celle de sa maman, Blandine craint de perdre de l'importance. Pas question d'affronter les nouveaux venus, Blandine est plus subtile que ça... C'est au chat Kratzou que reviendra le rôle du méchant !

Si la pluie tombait de bas en haut, le ciel devriendrait une rivière et qui, alors, pourrait nous dire comment sont les oiseaux ? Un humour absurde qui enchante les petits.

Décidément, rien ne va plus pour Barnabé. Quand il décide de retrouver parmi ses jouets, son robot préféré: disparu ! Même chose pour les dinosaures en plastique dont il raffolait, il y a peu. Et pas la peine d'aller voir du côté de son grand frère. Celui-ci fait tout pour être désagréable et méprisant et de plus, l'accuse du vol de ses cédéroms. Quand à ses parents, n'en parlons pas, chacun vit dans sa bulle : sa mère se passionne pour les feuilletons télé et son père s'enferme dans son atelier d'artiste en oubliant presque qu'il a une famille. Barnabé, malgré ses onze ans, se sent bien seul et incompris et quand la fièvre s'en mêle, il aura beaucoup de mal à faire la distinction entre délire et réalité. Tranche de vie d'une famille citadine bien actuelle, ce roman nous parle d'incommunicabilité et de solitude de façon déroutante puisque c'est à travers les constructions mentales d'un enfant en proie à la fièvre. C'est à la fois léger et féroce mais laisse une impression de confusion jusqu'à la fin. Bien à partir de 12 ans. (D.H.) (IBBY)

Ce n'est pas parce que son père est en prison qu'il faut prendre Patricia pour une voleuse. Une histoire pour apprendre à se méfier des apparences.