La villa gallo-romaine de Séviac, située dans le Gers, est à nouveau ouverte à la visite, après 18 mois de travaux destinés à la restauration de ses mosaïques, à la construction d’un bâtiment de couverture et à la mise en place d'une expérience nouvelle de visite. Elle illustre avec magnificence l'âge d'or que connaissent les luxueuses demeures rurales des élites romaines dans le sud-ouest de la France aux IVe et Ve siècles.

Candidate au Patrimoine mondial de l'Unesco, Nîmes inaugure son musée de la Romanité, face à ses célèbres arènes. A travers ce projet d'Elizabeth de Portzamparc, l'architecture contemporaine poursuit le dialogue ouvert avec l'antique par le Carré d'art.

Troisième trafic mondial après ceux des stupé- fiants et des armes, le pillage archéologique a pris ces dernières années une ampleur inédite, accentuée encore par les conflits internationaux et le développement d’Internet. L’exposition présentée au musée d’histoire de Marseille alerte sur l’illégalité de la prospection par détecteur de métaux, qui est loin d’être le loisir anodin que certains voudraient y voir. Voir aussi la grande question d'archéologie posée chaque mois par Jean-Paul Demoule intitulée "alte aux pillages !" aux pages 8 et 9.

Membre du réseau des musées du Mans qui compte le musée de Tessé (Beaux-Arts), le musée de la Reine Bérengère (art et histoire de la Sarthe) et le musée Vert (Histoire naturelle), le musée Jean-Claude Boulard - Carré Plantagenêt s’est imposé depuis sa création comme le musée d’archéologie de la ville et de sa région. Il préserve de nombreux chefs-d’oeuvre à (re)découvrir. Visite guidée, de la Préhistoire au Moyen Age.

Fermée depuis 2014, la Maison de Gergovie rouvre ses portes lors des Journées européens du patrimoine. Désormais baptisée musée archéologique de la bataille (MAB) de Gergovie, elle raconte non seulement le célèbre épisode de la guerre des Gaules, mais permet également d'appréhender la singularité du site arverne dans le monde gaulois. Directeur culturel de l'institution, Arnaud Pocris dévoile en avant-première pour "Archéologia" le nouveau parcours et ses richesses.

Installé dans l’ancien palais épiscopal du XVIIe siècle, le musée Ingres-Bourdelle à Montauban rouvre ses portes, après trois années de rénovation. Outre un important ensemble d’oeuvres d’art, issues des fonds du peintre Ingres et du sculpteur Bourdelle, il conserve également de belles collections archéologiques, témoignages de la richesse patrimoniale du Tarn-et- Garonne, de l’Antiquité au XVIIIe siècle.

Le musée Unterlinden poursuit sa mue. Dans le cadre du réaménagement général de ses collections, la section d’archéologie allant du Néolithique à l’âge du Fer (d’environ 5500 ans à 50 avant notre ère) a fait l’objet d’une refonte totale. Chloé Héninger, attachée de conservation du patrimoine et chargée des collections d’archéologie, nous en dévoile les secrets, au fil d’un florilège de pièces étonnantes.

Le 24 janvier 2020, Montmaurin, en Haute-Garonne, célébrait l’ouverture de son nouveau musée archéologique. Avec de belles collections réparties en trois salles, cet espace vient compléter le cheminement historique de la commune, déjà riche de deux remarquables villas gallo-romaines. Pour l’occasion, le Centre des monuments nationaux (CMN) a repensé le parcours de visite de ces dernières et a mené la restauration de deux vastes mosaïques.

En 2016, le musée Antoine Vivenel a entamé la rénovation progressive de son parcours permanent. Deux salles ont depuis été réouvertes : l’une, consacrée au site gallo-romain de Champlieu, et l’autre présentant des collections asiatiques. En février 2020, c’était au tour d’une salle dédiée à la paléontologie et à la Préhistoire...

Chaque année depuis 11 ans, le troisième week-end de juin fête l’archéologie. Cette année, eu égard au contexte sanitaire, l’édition sera inédite : les Journées européennes de l’archéologie s’associent à #Archéorama, événement numérique international, du 19 au 21 juin 2020. Pour l’occasion, nous avons choisi de vous faire découvrir l’archéologie par le biais des ressources numériques dont les contenus, consultables depuis chez soi, peuvent étancher notre soif de connaissance.

La 25e conférence générale de l’ICOM (International Council of Museums ou Conseil international des musées) s’est tenue du 1er au 7 septembre 2019 à Tokyo. Réunissant plus de 3 000 professionnels de musées et experts internationaux, cet événement avait pour but d’engager des réflexions sur « l’avenir de la tradition ». Mais de quoi s’agit-il vraiment ? Michel Rouger, directeur général du MuséoParc Alésia et seul français parmi les directeurs d’espace muséographique en rapport avec l’archéologie, était présent. Il répond aux questions d’"Archéologia".

Capitale de la province de Gaule Narbonnaise, Narbonne fut l’une des plus florissantes villes de l’Empire romain. Progressivement mis au jour depuis la Renaissance, ses vestiges racontent l’histoire d’une cité portuaire prospère. Mais l’Antiquité est à la fois partout et nulle part dans la ville méridionale, les blocs des monuments romains ayant été perpétuellement remployés dans des constructions plus modernes. Fondamentale, la recherche en archéologie nous permet de mieux comprendre ce prestigieux passé.