En diversifiant les collaborations et en croisant les genres sans se soucier d'être étiquetée pop ou avant-garde, alternative ou mainstream, Levi affiche d'emblée une liberté qui a conduit à la comparer, avec raison, à Arthur Russell - un amateur des cordes lui aussi, qui pouvait aussi bien travailler avec Philip Glass ou Laurie Anderson que David Byrne.

En 1977, après un grand silence théâtral, l'orchestre de John Williams faisait retentir un éclatant accord majeur, synchronisé avec l'apparition frappante du titre "Star Wars" en grandes lettres noires cerclées d'or, débordant littéralement et symboliquement les limites du cadre. L'une des signatures audiovisuelles les plus marquantes de la saga était posée. Près de quarante ans plus tard, magnifié par le mixage et les systèmes de diffusion sonore numériques, ce même accord nous fait replonger dans une galaxie lointaine, très lointaine dès les premières secondes de l'Episode VII.

Le trio de synthpop japonais YMO (Yellow Magic Orchestra) s'apprête à se dissoudre en 1983 quand l'un de ses membres, Ryuichi Sakamoto, attire l'attention de Nagisa Oshima qui lui confie la musique de Furyo et le rôle du capitaine épris d'un prisonnier joué par David Bowie.

Dans le cadre d'un partenariat avec la Austin Film Society, le festival Premiers Plans d'Angers recevait cette année pour une masterclass David Wingo, compositeur attitré de David Gordon Green (huit films) et de Jeff Nichols (quatre depuis "Take Shelter").

Il est impossible de dissocier l'atmosphère des films de Hong Sang-soo des mélodies entêtantes de son compositeur attitré durant plus de dix ans, Jeong Yong-jin. De passage à Séoul, nous espérions les retrouver ensemble, mais beaucoup de choses ont bouleversé l'oeuvre et la vie de Hong depuis deux ans, et les deux artistes n'ont plus collaboré depuis "Un Jour avec, un jour sans". Nous les avons donc rencontrés en deux temps.

Né en 1954, Cliff Martinez est l'auteur de bandes originales merveilleuses comme celles de "Safaris" de Steven Soderbergh ou de "The Neon Demon" de Nicolas Winding Refn, deux cinéastes dont il est le compositeur fétiche.

Si on ne l'entendait pas, elle n'aurait aucune utilité. Mais quelle musique faut-il donc entendre au cinéma ? Et comment ? La musique de film est située...

La production musicale a subi - et subit toujours - autant de transformations technologiques et artistiques que le cinéma. Ces deux arts forment peut-être le couple le plus turbulent de la création cinématographique. Comme l'évoque ici Pierre Berthomieu, leurs liaisons s'accordant souvent avec péripéties pour éviter un mariage contre nature. Cette harmonie trouvée dans l'hétérogénéité est commentée à travers deux entretiens exceptionnels : le premier, très rare, avec Quincy Jones, interviewé par Stéphane Lerouge ; le second avec Bruno Coulais.

La production musicale a subi - et subit toujours - autant de transformations technologiques et artistiques que le cinéma. Ces deux arts forment peut-être le couple le plus turbulent de la création cinématographique. Comme l'évoque ici Pierre Berthomieu, leurs liaisons s'accordant souvent avec péripéties pour éviter un mariage contre nature. Cette harmonie trouvée dans l'hétérogénéité est commentée à travers deux entretiens exceptionnels : le premier, très rare, avec Quincy Jones, interviewé par Stéphane Lerouge ; le second avec Bruno Coulais.

Courant d'air : MK2 édite les musiques de films de tous les continents.