La propagande en régime totalitaire n'est pas qu'une affaire d'Etat. Dans l'Italie fasciste et l'Allemagne nazie, elle a été largement relayée par des officines publicitaires privées. Cet article nous invite à explorer l'imbrication entre propagande et publicité, en montrant combien, à la veille de la seconde guerre mondiale, les publicitaires italiens et allemands, ont uni leurs forces pour mieux promouvoir les valeurs de l'idéologie qu'ils défendaient et les canons d'une profession en gestation.

Le voyage vers l'Allemagne et son récit : il y a là une matrice littéraire et politique, un travail initiatique, le sillage de lointains précédents renouvelés à la lumière du présent. Lorsque le militant révolutionnaire Daniel Guérin part pour l'Allemagne en 1932 et 1933, il veut puiser dans son séjour une vision pratique de ses lectures théoriques, aller à la rencontre de ceux qui échappent encore à l'influence nazie, de cette autre Allemagne qui devrait lui permettre de se rassurer : il est encore possible de lutter.

Alors que l'idée chrétienne des deux Cités a profondément marqué l'histoire européenne, la politique du XXe siècle et l'évolution des églises chrétiennes montrent une disparition de la thématique de la résistance spirituelle au pouvoir qui a eu des effets catastrophiques face au nazisme.

L'antisémitisme, le nationalisme et le racisme ne sont pas propres à l'Allemagne des années 1930. Alors comment la nation la plus alphabétisée d'Europe a-t-elle pu donner le pouvoir aux nazis ?

Comparer l'Etat hébreu à l'Allemagne nazie était jusque-là l'oeuvre des milieux antisionistes. En reprenant cette image, Yaïr Golan, des unités d'élite de Tsahal, a provoqué une polémique. Cet éditorialiste lui donne pourtant raison.

La publication du journal inédit d'Alfred Rosenberg, l'un des principaux idéologues du régime nazi, éclaire les luttes de pouvoir au sein du IIIe Reich. Et dévoile le narcissisme d'un fanatique.