L'acquisition et la déchéance de la nationalité sont à nouveau entrées dans le champ politique. Comme par le passé, droit du sol de l'Ancien Régime et droit du sang de la Constitution de 1791 alternent. Mais c'est oublier que l'Histoire commune forgée par la IIIe République, la langue officialisée par François Ier, les guerres sont aussi des composantes, des signes d'appartenance à une même communauté...

Sur l'île, ceux qui avaient pris l'habitude d'emprunter sans rembourser se sentent orphelins. L'attentat de Marseille n'est qu'un avertissement...

François Santoni et Marie-Hélène Mattei sont-ils les auteurs du racket contre le golf de Sperone ? Le Canal historique crie à la machination montée par le gouvernement, et la Cuncolta, sa vitrine politique, refait surface.

Entre l'Ile de Beauté et la France, il y a un drame de famille : incapable de dire la loi, l'Etat a choisi le "tout-FLNC". Alors que les chefs de clan les plus fidèles à Paris se rapprochent des nationalistes. Et les Corses sont prêts à se rallier aux vainqueurs.

En privilégiant le Canal historique, le ministre de l'Intérieur et ses négociateurs ont cru dialoguer avec des politiques. Ils se sont retrouvés avec des féodaux archaïques qui ont pensé que Paris leur donnait le pouvoir.

Mitraillages, attentats, assassinats sont devenus quotidiens dans l'île. Pourtant, imperturbable, le ministre de l'Intérieur continue de prôner "fermeté et dialogue"...

L'attentat contre la mairie de Bordeaux était-il prévisible ? La réponse est évidente pour ceux qui savent comment le Premier ministre a dû se battre pour imposer la ligne dure à Debré - et à Chirac.

Spécialiste de l'étude des valeurs en France comme en Europe, Pierre Bréchon analyse ici les résultats français de l'enquête internationale menée par l'ISSP (International Social Survey Programme) en 2003, portant sur les identités nationales.

Une opposition dominante pour les nationalistes dans la prochaine Assemblée territoriale ? Pourquoi pas ? Mais cela suppose que l'unité se sera faite sur le problème de la violence.

Ouf ! Au second tour de l'élection présidentielle, les Français ont écarté, par 82,2% des suffrages exprimés, M. Jean-Marie Le Pen, candidat du Front national. Le déshonneur qui accablait le pays, tombé comme plusieurs de ses voisins dans le piège de l'extrême droite, n'était plus qu'un souvenir : le peuple avait terrassé l'hydre xénophobe.