Le nationaliste Antoine Nivaggioni était-il protégé ? Ce chef d'entreprise, aujourd'hui en cavale, était très écouté par la police judiciaire.

La liste de Gilles Simeoni et de Jean-Guy Talamoni remporte 41 sièges sur 63 dans la future collectivité unique

L'assassinat du préfet Erignac, le scandale des paillotes et la destitution de Bernard Bonnet, les négociations entre l'Etat et les nationalistes... La Corse est à la une de l'actualité. Elle l'est depuis plus de vingt ans.

Au-delà des violences nationalistes et des dérives mafieuses, la Corse n'a cessé de manifester depuis la fin du XIXe siècle son vif attachement à l'idée républicaine. Deux historiens éclairent la "question corse".

Entre l'île de Beauté et le continent le récit de cinq siècles de guérilla.

Après l'attentat de Bordeaux, les chefs du MPA seraient prêts à négocier avec le gouvernement l'abandon de la lutte armée. Mais comment convaincre leurs soldats perdus ?

Harcèlement judiciaire, blocage politique et surtout maintien en détention des prisonniers "libérables" : à entendre le leader nationaliste, rien ne va plus.

Il en a trop fait. On loue partout l'énergie du ministre de l'intérieur. Cette fois, elle s'est retournée contre lui : le "Sarkozy show" a indisposé les électeurs corses.

Les amis de Talamoni se croyaient incontournables. Mais les Corses ont condamné leur archaïsme et l'ambiguïté de leur discours sur la violence. Les voilà cantonnés dans un rôle de figurants.

On ne peut qu'être surpris par l'ampleur des réactions aux sifflets lancés par des supporteurs corses dès les premières notes de "La Marseillaise", lors de la finale de la Coupe de France de football opposant l'équipe de Lorient à celle de Bastia, au Stade de France, près de Paris, le 11 mai 2002.

En faisant asseoir les nationalistes à Matignon, Jospin reconnaît officiellement leur force politique. Il prend un risque mais son message est clair : c'est désormais à eux de désarmer leurs clandestins.