Dans un quotidien pakistanais, un journaliste indien fait l'éloge de ce petit pays d'Asie du Sud qui vient de se rendre aux urnes et a su tirer un trait sur sa guerre civile.

C'est l'une des conséquences imprévisibles du tremblement de terre qui a frappé le Népal le 25 avril 2015, faisant près de 8 900 morts de 2,5 millions de sans-abri. La récente formation Bibeksheel Nepali ou "Le Népalais pragmatique", fondée en 2014, s'est développée à grande vitesse. Il faut dire qu'avec son programme - réinventer la politique sur les décombres des partis traditionnels en "mettant de côté les idéologies" pour se concentrer sur les "solutions pragmatiques" - l'organisation a de quoi séduire.

Depuis trois mois, la communauté des Madhésis manifeste contre la Constitution et le nouveau découpage territorial. Katmandou accuse l'Inde d'entretenir les divisions internes.

En 1995, le Népal a connu un éphémère gouvernement communiste. La monarchie de tradition féodale ne ferait-elle plus le bonheur de ce pays corrompu et surpeuplé ?

Le roi du Népal et huit autres membres de la famille royale ont-ils été tués par le prince héritier Dipendra, qui ne supportait plus que ses parents s'opposent à son mariage ?

Depuis l'accord de paix signé en novembre 2006 entre la guérilla maoïste et le gouvernement de Katmandou, les rebelles ont déposé les armes et fait leur entrée au Parlement.

Après trois semaines de heurts, Gyanendra a rétabli le Parlement. Cela va-t-il suffir à calmer les esprits ?

Avec une majorité relative à l'Assemblée constituante, le Parti communiste au Népal maoïste sort victorieux des premières élections organisées depuis neuf ans.

Dans le vieux royaume hindou, une république laïque voit le jour. Son souverain despotique est privé de ses pouvoirs. Le peuple, mosaïque saura-t-il construire une démocratie ?

Une guérilla rurale qui s'étend depuis 1996. Un pouvoir corrompu et impopulaire. Le petit royaume du Népal est confronté à une crise majeure.