Au secours, il revient ! Faussement retiré du débat public après les attentats de novembre 2015, le philosophe publie deux livres en même temps, propres à enflammer de nouvelles polémiques, et remonte sur les tréteaux médiatiques. C'est l'occasion de jauger ses idées,souvent pétries de paradoxes. Islam, politique, valeurs : que vaut la pensée Onfray ?

Depuis que la "chute" de l'Occident est un marqueur polémique, il fallait l'audace de Michel Onfray pour titrer son livre "Décadence".

Premier volume d'une trilogie, "Cosmos" a pour thème "une philosophie de la nature", où le penseur renoue avec l'idée d'un homme en harmonie avec son environnement.

Les philosophes Michel Onfray et Marcel Gauchet ainsi qu'un collectif d'historiens réunis autour de Patrick Boucheron dressent un portrait de notre société : déchristianisée, victime d'un capitalisme généralisé et oublieuse de sa mixité.

A l'occasion de la sortie de deux nouveaux essais, le philiosophe français dézingue les tenants de l'égalitarisme et exprime son grand scepticisme sur la fin annoncée du clivage polititque gauche/droite. Propos décapants d'un boulimique qui n'abandonne jamais le front de la polémique.

L'essayiste avait dit s'imposer une diète médiatique. Il publie pourtant deux nouveaux livres où s'exprime essentiellement de l'amertume : celle de ne pouvoir jouir du statut d'intellectuel à l'ancienne.

Plagiaire, imposteur, menteur, toxicomane, incestueux, adultère, avide de richesse, voilà Sigmund Freud tel qu'il apparaît dans la psychobiographie que lui consacre le philosophe Michel Onfray. Qu'a donc fait le père de la psychanalyse pour continuer à provoquer de tels débordements, haineux ou amoureux ?

A l'occasion de la parution du quatrièmme tome de son "Journal hédoniste" et en exclusivité pour "Lire", Michel Onfray propose, de A comme anarchie à Z comme Zoé, une introduction à ses idées et surtout un regard rafraîchissant et vivifiant sur le monde : on y croise Jacques Tati et Simone de Beauvoir, on y savoure la meilleure cuisine, on vibre au théâtre : bref, on fuit le ressentiment !