La figure du chef d'Etat intouchable a fait long feu. Comme à Dijon les 11 et 12 mars 2013, les Français ne se gênent plus pour apostropher le président. Une désacralisation de la fonction encouragée par l'hypermédiatisation de ses apparitions publiques... et par François Hollande lui-même.

Elles s'appellent Isabelle, Sophie, Nathalie, et sont devenues en quelques minutes des stars des médias. Leur exploit : avoir apostrophé, au cours d'une émission télévisée ou d'un reportage, un président, un ministre, un élu. Et fait tomber le masque des politiques... le temps d'un échange furtif.

Le chef de l'Etat avait promis de faire reculer le chômage. Dix mois après son élection, son échec est patent. Et l'effondrement de sa popularité en découle. Pourtant, des motifs d'optimisme existent.

Matraquage fiscal, chômage massif, fermeture d'entreprises... La situation économique n'est pas bonne et la politique du gouvernement passe mal dans l'opinion. Cela suffit-il à expliquer l'incroyable sinistrose ambiante ?

Plus de 3 millions de contributions citoyennes ont été publiées à ce jour sur le site officiel de la consultation

Selon le décompte officiel, près de 1.5 million de citoyens ont participé à la consultation

Gilles Finchelstein analyse les données au plus près des évolutions de l'opinion et des attentes exprimées par le public.

Malgré une politique de stigmatisation menée par la droite depuis des années, l'immigration n'effraie pas les Français, beaucoup plus préoccupés par la question sociale.

Le grand ras-le-bol des Français. Face à une cascade de scandales politiques, face à une crise sociale qui démolit territoires et liens personnels, la colère monte. Voyage dans un pays qui a perdu confiance en lui. Sommaire. Les mots pour dire les colères. Avec les lessivés de Whirpool.