Doute. Un an après l'élection d'Obama, l'Amérique s'impatiente.

Les ultraconservateurs du mouvement des Tea Parties invoquent les Pères fondateurs et se déguisent en Benjamin Franklin pour dénoncer le socialismesupposé de Barack Obama.

Au nom de la liberté individuelle, ils s'opposent à toute contrainte de l'Etat. Qui sont-ils ?

Au Congrès et dans certains Etats du Midwest qu'ils contrôlent, les républicains extrémistes taillent à la serpe dans les dépenses publiques. A brève échéance, ils risquent de paralyser l'administration démocrate. Mais ils ont déjà réussi à sortir le mouvement syndical de sa torpeur !

Le 15 avril 2009, des manifestations de contribuables conservateurs ont eu lieu pour protester contre la politique gouvernementale. Une mobilisation qui a pris de court les dirigeants du parti

L'ancien vice-président est devenu le principal opposant à la nouvelle équipe en place. Au point d'irriter certains républicains qui préféreraient qu'on oublie les années Bush

Barack Obama vient de lancer son projet de refonte de l'assurance maladie. Ce projet risque de faire dérailler la présidence, car les démocrates conservateurs et les républicains y sont toujours opposés

Un amendement tout frais déposé par l'aile dure du parti républicain priverait d'assurance-santé bon nombre d'employés du gouvernement. Dont de jeunes staffeurs, collaborateurs d'élus du Congrès, sacrifiés sur l'autel de la politique.

A l'origine de la grande manifestation conservatrice du mois de septembre 2009, l'organisation, dirigée par un ancien député républicain, entend jouer les trouble-fête encore longtemps.

Abrogation de la réforme de la santé, coupe dans les programmes sociaux. Les nouveaux élus conservateurs sont déterminés à remettre en cause les lois votées ces deux dernières années.

Appel à un retrait rapide des troupes d'Afghanistan, critique de l'intervention en Libye... Les candidats à l'investiture républicaine n'hésitent plus à afficher des positions isolationnistes.