Pédopsychiatre depuis trente ans, Marie-Claude Bossière peut témoigner de l'évolution radicale de sa pratique au fil du temps. Le métier qu'elle exerce aujourd'hui n'a plus grand-chose à voir avec celui qu'elle pratiquait autrefois : changement des publics, des pathologies et de la relation parents-enfants...

Une mère qui allaite en envoyant des SMS, un père qui promène son bébé tout en consultant son réseau social... Ces pratiques, devenues courantes, ont-elles une influence sur la relation en construction entre un enfant et ses parents ?

Figure de proue de la psychologie de l'enfant, Alison Gopnik vient de publier un "Antimanuel d'éducation" (Le Pommier). Elle y critique la diffusion de règles d'éducation, prétendument universelles, stressantes pour tous.

Dans son dernier livre, Patrick Ben Soussan invite les parents à cesser de courir après la perfection, pour eux et pour leurs enfants. A se libérer des prétendus conseils avisés en parentalité réussie. Bref, à se « foutre la paix » !

L'Open (l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique), qui propose des dispositions législatives pour protéger les mineurs des contenus visuels à caractère porno, insiste aussi sur l'accompagnement des parents.

La psychologue de la brigade de protection de la famille de Boulogne évoque la sexualité des victimes - et des agresseurs - qu'elle reçoit. Des jeunes dont le paradoxal rapport au corps témoigne d'un narcissisme fragilisé.

Les services de la PMI accompagnent les familles dans la durée. Dans un contexte parfois difficile, leurs équipes assument un rôle de promotion de la santé.

Certaines personnes font le choix d’avoir des enfants non pas "malgré" mais "avec" leur déficience. Pour beaucoup d’entre elles, c’est s’engager dans un parcours semé d’embûches faute d’un entourage et de professionnels bienveillants pour les accompagner.

Différentes difficultés, liées notamment au regard porté sur elles, s’agrègent à la déficience des personnes avec un handicap cognitif pour entraver leur exercice de la parentalité. Les accompagner nécessite de voir au-delà du diagnostic médical.

Les personnes déficientes mentales sont enfin reconnues comme des êtres pensants, dotés d’un psychisme, capables de sentiments… Il est temps d’en prendre acte.

Olivier Bonnot, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent au CHU de Nantes, analyse les effets de la dépression du parent sur la construction de l’enfant.

En 2016, au Centre ressources francilien du traumatisme crânien, un pédopsychiatre et une psychologue ont animé un groupe de parole de personnes cérébrolésées autour de la parentalité.