Le 27 juin 1871, Gaston da Costa est condamné à mort par le conseil de guerre. Son crime ? Avoir participé à la Commune de Paris. Il a été le secrétaire de Raoult Rigault, le préfet de police des insurgés. Sa peine commuée en travaux forcés à perpétuité, Da Costa est envoyé au bagne de Nou, en Nouvelle-Calédonie. C'est là qu'il commence son grand oeuvre, une histoire de la Commune qu'il poursuivra, après son amnistie en 1880 et son retour en France, pendant plus de trente ans. Ce livre, qui paraîtra en 1903, est un cri de protestation contre le fanatisme révolutionnaire, la férocité réactionnaire, et la lâcheté. Une oeuvre vivante, entraînante, coléreuse parfois, qui, à travers le récit saisissant de scènes vécues, nous fait revivre au plus près la grande insurrection parisienne de 1871.

L'histoire de la répression de la Commune par l'armée française, du siège de Paris par les Versaillais en 1871 et de leur avancée dans la ville pendant la semaine sanglante.

Zéphyrin Albert, personnage fictif, crieur de journaux, raconte tel qu'il l'a vécu le soulèvement de 1871.

Un récit mesuré et bien écrit sur un sujet bien rarement évoqué dans la littérature de jeunesse. De manière générale on soulignera la qualité des illustrations de ce volume, en dépit d'une mise en pages parfois maladroite. Comme Gavroche brandissant bien haut le drapeau tricolore, voici un enfant qui vivra dans l'enthousiasme de cette révolution populaire, les jours glorieux de la Commune de Paris, aux idées généreuses vite réprimées dans le sang. (Livres-Hebdo). (Revue des livres pour enfants).

Journaliste et romancier, les deux auteurs entendent démystifier l'insurrection de 1871. Loin d'être le parti de la classe ouvrière, la Commune fut d'abord un agglomérat de petits bourgeois prêts à tout pour instaurer une dictature et non la révolution d'un peuple aspirant à la liberté, à l'égalité et à la fraternité.

Histoire des événements militaires, politiques et sociaux qui ont marqué Paris mais aussi la province, de la déclaration de guerre à la Prusse le 19 juillet 1870 jusqu'à la victoire des républicains aux élections partielles de juillet 1871.

A l'occasion des 140 ans de la Commune de Paris et de sa répression, retrace le déroulement des événements, de l'insurrection ayant suivi le siège de Paris à la chute de la Commune.

Le 18 mars 1871, Paris, écrasé d'humiliation par la défaite devant les Prussiens, exténué par un siège de quatre mois, se révolte contre une Assemblée nationale monarchiste. La capitale va vivre pendant neuf semaines, une étrange, une impossible aventure, celle d'une république indépendante, la Commune. Adossée à la mémoire de la Grande Révolution, elle ne durera que soixante-douze jours. La dernière insurrection sociale du XIX