Restriction budgétaire ? C'est l'argument qui cache la forêt pour justifier l'annulation de l'édition 2013 de Monumenta, confiée aux artistes russes Ilya & Emilia Kabakov. Une décision qui en dit long sur la politique qu'entend mener la rue de Valois. Retour sur la chute d'un colosse.

A partir du 9 avril 1999, les Galeries nationales du Grand Palais accueillent à Paris une exposition rassemblant des témoignages artistiques de l'Ancien Empire égyptien (v.2700-2200 avant Jésus-Christ) venus du monde entier ; une évocation exceptionnelle de l'apogée artistique de ce pays, au temps des pyramides.

L'oeuvre de Chardin ouvre le 10 septembre la saison des grandes expositions au Grand Palais. Marianne Roland Michel, auteur d'une monographie de l'artiste chez Hazan, relève ici la singularité d'un parcours qui valut au peintre une reconnaissance exceptionnelle de son vivant, dans un genre pourtant considéré comme mineur au 18ème siècle : la nature morte.

Admirable peintre du XVIIIe, Chardin ignorait les fêtes galantes de son siècle, leur préférant les natures mortes saisies à la cuisine.

Edifié pour l'Exposition universelle, il a abrité des autos, des chevaux, des livres, des artistes et des agents de police. Un rapport alarmant révèle que ce géant a des pieds d'argile.

C'était un rêve du siècle des Lumières : réconcilier, dans un musée unique, l'art et la science. Aujourd'hui, ce rêve prend forme dans les galeries du Grand-Palais...

Son imposante coupole a vu défiler pendant près d'un siècle foires, concours et salons. Fermé depuis 1993, le bâtiment va renouer avec sa vocation culturelle après une longue cure de jouvence.

Première mondiale : "l'Art égyptien au temps des pyramides", l'exposition du Grand Palais, lève le voile sur le premier âge d'or de la civilisation pharaonique...

Fantasque et féministe, belle comme le jour et sombre comme la nuit, Calamity Niki secoua l'art des années 1960 à coups de 22 long rifle. Figure mythique des nouveaux réalistes, auteur d'une oeuvre joyeuse et grandiose, mais hantée par un très lourd secret, la voilà honorée d'une grande rétrospective au Grand Palais, douze ans après sa mort.

Après Anselm Kiefer, Richard Serra, Christian Boltanski, Anish Kapoor, place à Daniel Buren pour investir la nef du Grand Palais. Son projet pour ″Monumenta″ promet d'être grandiose. ″Beaux Arts magazine″ en révèle les coulisses.

Président à la fois l'Etablissement public du Grand Palais et la Réunion des musées nationaux, Jean-Paul Cluzel vient de remettre à Nicolas Sarkozy un rapport qui pourrait décider de l'avenir d'un bâtiment mythique.

Pour la seconde édition de Monumenta, Richard Serra propose une Promenade dans la nef du Grand Palais.