Si Ankara a chassé le PKK et repris le contrôle de Silvan, les violences de l'automne ont laissé des traces profondes.

Attribuée au PKK kurde, l'explosion visant le centre de la capitale turque, le 13 mars, a tué au moins 37 personnes

En remportant la bataille de Kobané face à l'EI, le PKK et ses affidés syriens se croyaient prêts à réitérer leur exploit en Turquie. Mais les combats urbains qu'ils y ont déclenchés se sont révélés désastreux.

Les explosions ont fait au moins 44 morts, le jour où le Parlement examinait le projet de renforcement des pouvoirs d'Erdogan

Aux frontières du territoire contrôlé par l'État islamique, des civils irakiens et des milices kurdes se battent pour leur survie. La reconquête du territoire est liée à des facteurs militaires et politiques et aux relations entre kurdes, sunnites et shiites.

Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre, reconnaît qu'il parlemente avec Abdullah Ocalan, le chef historique du PKK emprisonné depuis 1999. Ce dernier appelle ses combattants à cesser le feu. Espoir de paix ou jeu de dupes ?

Le 9 janvier 2013, trois militantes kurdes sont abattues au coeur de la capitale. Bien que l'opération semble signée du MIT, les services secrets turcs, l'affaire n'aboutira pas. Mais, en 2017, deux agents d'Ankara sont capturés dans le nord de l'Irak. De quoi rouvrir le dossier ?

L'offensive lancée par la Turquie dans le nord de la Syrie révèle les limites de la stratégie des Kurdes. L'universitaire Gilles Dorronsoro décrypte les conséquences du conflit.

Majoritaires au sein des Forces démocratiques syriennes, ils organisent la future administration de la ville

Les Kurdes, qui ont joué un rôle central dans la bataille contre l'organisation Etat islamique, instaurent dans le nord du pays un modèle de gouvernance calqué sur l'idéologie du Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK