Marc Lazar, directeur du Centre d'histoire de Sciences Po Paris et président de la Scbool of govemment de la Luiss (Rome) analyse les résultats des élections générales du 4 mars 2018 en Italie.

Mes félicitations à tout le monde ! Le Parlement a été dissous en vertu de la loi », écrivait Nikol Pachinyan, le chef du gouvernement démissionnaire, sur sa page Facebook le 1er novembre 2018, après l’échec de la deuxième tentative d’élire un Premier ministre au Parlement conformément à la Constitution arménienne. Cette dissolution ouvre la voie à des élections législatives anticipées prévues le dimanche 9 décembre 2018, un scrutin qui constituerait la dernière étape de la «révolution de velours» qui secoue cette petite république du Caucase du Sud depuis le printemps 2018.

Pierre Jolivet et Olivier Nakache, qui président la société civile des Auteurs-Réalisateurs- Producteurs (ARP), interpellent, avec un "'pacte culturel", les candidats à la présidentielle. Ils s'en expliquent.

Parfois féroces contre l'audiovisuel public, les principaux candidats à la présidentielle veulent le réformer ou, au moins, comme Emmanuel Macron, revoir son financement. Un mouvement inquiétant, qui touche aussi nos voisins européens.

Alors que l'opposition fustige la libre circulation, le président doit naviguer entre son idéal européen et la protection sanitaire des Français. L'article se poursuit par l'analyse de Camille Vigogne Le Coat intitulée "Le RN contre« l'immigration de peuplement organisée »".

Le débat économique fait rage, dans les rangs des Républicains, entre une frange classiquement libérale et des voix prônant plus d’intervention de l’Etat et le retour des leviers de souveraineté. Le parti, menacé de disparition, approche de son heure de vérité. L'article se poursuit par un éclairage sur la stratégie économique des conservateurs britanniques intitulé "La droite britannique aussi... Goodbye Thatcher !".

Nouveaux élus, nouveaux penseurs et nouvelles organisations redonnent espoir à une famille politique divisée et en plein questionnement.

Laïcité, République, protectionnisme, sécurité, immigration, nation, localisme... La gauche et la droite ont abandonné des pans ,entiers du champ politique au Rassemblement national. Evacuant tout débat démocratique. Sommaire. Tous ces sujets qu'ils ont laissé au RN. "S'il y a une marque Le Pen, c'est celle de la permanence". Panorama du grand pillage. Opération normalisation. Ce que le RN a, lui aussi, abandonné. Il y a ce qu'ils disent... et ce qu'ils votent. Pourquoi, cette fois, il faut prendre le RN au sérieux.

En dépit de la conception gaullienne d’une élection présidentielle conçue comme la rencontre entre une personnalité et le peuple, les partis se sont imposés depuis 1970 comme des acteurs centraux du scrutin. Mais, pour diverses raisons, cette topographie est en crise. Les débats autour des primaires en sont un signe. Pourtant, les partis traditionnels disposent encore d’une bonne implantation locale. Dans la mesure où ils peuvent encore rassembler des ressources collectives, ils n’ont pas dit leur dernier mot.

Régulièrement invoqué par Eric Zemmour comme un symbole de ce que fut la "vraie" droite gaulliste, le RPR de Jacques Chirac traversait en fait, lors du second septennat de François Mitterrand, une crise identitaire annonciatrice de sa dissolution dans l'UMP.

A bas bruit, il y a une poussée d'euroscepticisme parmi les potentiels candidats de cette campagne présidentielle naissante. De Zemmour à Mélenchon, en passant par Montebourg, bien sûr. Mais aussi jusqu'à Bertrand, Pécresse ou même Barnier, qu'on n'attendait pas vraiment dans ce registre. Comment expliquer un tel positionnement ? Surtout, celui-ci est-il sincère et crédible ? Sommaire. Présidentielles, ils prétendent tous reprendre le contrôle sur Bruxelles. Se foutent-ils de nous ? Souvent Macron varie. Chez LR, pratique-t-on la pêche au leurre ? Les rebelles des traités au banc d'essai.

Alors que les candidats s'abîment dans des querelles picrocholines, ils oublient l'essentiel : les électeurs. Pour "Marianne", huit intellectuels ont accepté de plancher chacun sur une mesure essentielle afin d'aider la gauche à renouer avec les Français.