Longtemps, les chrétiens du nord de l'Irak ont vécu en sécurité. Ces dernières années, ils ont dû fuir la folie éradicatrice de Daech. Reviendront-ils ? Entretien avec le père Najeeb, qui a sauvé une partie des manuscrits de Mossoul.

Après la tragédie du Haut-Karabakh, la petite république du Caucase n'a jamais été aussi menacée par ses belliqueux voisins. Alors elle s'organise pour protéger son patrimoine, gage d'avenir. Avec l'aide de la France.

Creuset de cultures helléniques, perses et indiennes, cette civilisation antique se manifeste encore à travers les nombreux vestiges archéologiques et artistiques de la région de Peshawar. Un patrimoine aujourd'hui mieux valorisé.

Troisième trafic mondial après ceux des stupé- fiants et des armes, le pillage archéologique a pris ces dernières années une ampleur inédite, accentuée encore par les conflits internationaux et le développement d’Internet. L’exposition présentée au musée d’histoire de Marseille alerte sur l’illégalité de la prospection par détecteur de métaux, qui est loin d’être le loisir anodin que certains voudraient y voir. Voir aussi la grande question d'archéologie posée chaque mois par Jean-Paul Demoule intitulée "alte aux pillages !" aux pages 8 et 9.

A la fois proche d'Emmanuel Macron et applaudi par les "gilets jaunes", l'animateur qui a pleuré l'incendie de Notre-Dame a rassemblé plus de 20 millions d'euros avec son loto du patrimoine. Enquête.

A l'initiative du Parc archéologique du Colisée, un colloque international intitulé "Monitoring et manutention dans les aires archéologiques. Dérèglements climatiques, catastrophes hydrogéologiques, pollution chimique de l'air" a réuni à Rome, les 20 et 21 mars 2019, des scientifiques du monde entier autour de thèmes d'une actualité brûlante. Ce sont les technologies de pointe qui se mettent alors au service du patrimoine pour assurer sa sauvegarde.

Le pillage de biens culturels ne connaît pas de répit et peut rapporter gros. Les professionnels du patrimoine peuvent cependant compter sur une série de bases documentaires proposées par des institutions culturelles et par Interpol.

Le Département des Recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm), service du ministère de la Culture, et le Parc national des Calanques ont récemment signé une convention cadre amorçant une étroite collaboration visant à étudier, documenter, protéger et valoriser le patrimoine sous-marin des eaux du Parc national.