Le 1er janvier 2023, une version révisée – comme il est d’usage tous les sept ans – de la politique agricole commune est entrée en vigueur. Les organisations du secteur déplorent son insuffisance pour répondre aux enjeux actuels.

Dans sa nouvelle directive sur les énergies renouvelables, le Parlement européen propose de mieux encadrer l’usage du bois. Mais des associations alertent sur une dérogation qui permettrait de poursuivre la destruction de la forêt primaire.

Si la Shoah occupe une position hégémonique dans les mémoires des pays d'Europe de l'Ouest, tel n'est pas le cas dans les États situés au centre et à l'est du continent. Ces derniers, qui ont fait partie du pacte de Varsovie, n'en ont pas fini avec un passé marqué par l'occupation soviétique. L'intégration européenne est loin d'avoir apaisé les tensions liées à ce contraste mémoriel. Depuis deux décennies, les institutions européennes cherchent toutefois à favoriser une approche mémorielle commune et plus consensuelle entre États membres en développant des programmes ad hoc.

La France et l'Union européenne ont défini une stratégie spatiale dès les années 1960. Si le lanceur Ariane est un succès indéniable, les enjeux de la politique spatiale ont beaucoup évolué avec la militarisation croissante de l'espace, l'émergence d'acteurs privés et celle de nouvelles puissances... Face à ces nouveaux défis, quelle est la stratégie de la France et de l'Europe ? Quelques données chiffrées.

En France, la loi sur la réforme des retraites a suscité de fortes contestations, en particulier sur le report de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans, obligeant le gouvernement à contourner le Parlement en actionnant l'article 49.3 de la Constitution pour éviter tout risque de refus. Le texte a été validé le 14 avril 2023 par le Conseil constitutionnel. Qu'en est-il de la situation dans les autres pays européens ? Peut-on parler d'« exception française » ?

Miser sur l'ouverture à l'autre, là où de grandes puissances se figent sur leurs traditions. C'est ainsi que l'Europe a toujours su avancer, s'enthousiasme le philosophe Heinz Wismann.

Une trentaine de partis d'extrême droite siègent désormais au Parlement. Même divisés, ils diffusent leurs idées dans leur pays et dans l'Union, alerte le politologue Gilles Ivaldi.

À l'approche des élections européennes, la « grande famille » de l'extrême droite, poussée par des sondages favorables, tente de se raccommoder, consciente qu'elle pourrait jouer un rôle décisif durant la prochaine mandature. Comment expliquer cette dynamique ? Sommaire. Rejet et tolérance, éditorial. La joie plutôt que la peur. "Un même triptyque dans l'UE : défiance, pouvoir d'achat et immigration", entretien avec Marc Lazar. "Moi, le peuple", le poster du "1".

Le rapporteur spécial de l’ONU sur les défenseurs de l’environnement exprime une volonté ardente d’aller sur le terrain, loin des arcanes bureaucratiques. Sa mission est claire : comprendre et défendre les militants écologistes face à la répression, aux grandes compagnies et aux intérêts économiques colossaux qui menacent leur engagement.

Le patron d'Euronext est inquiet. Pour cet homme de gauche, une victoire des nationalistes le 9 juin risquerait de paralyser le continent au moment même où il est attaqué de toutes parts.

Le scrutin européen du 9 juin dernier n’a pas modifié les équilibres politiques au Parlement. Les droites nationalistes progressent mais restent désunies, libéraux et écologistes reculent, sociaux-démocrates et Parti populaire conservent leur position dominante. Mais derrière cette apparente continuité émerge un bloc idéologique néoconservateur incarné par Mme Ursula von der Leyen.

Se passer de la Chine est inenvisageable. Alors l'UE cherche à "atténuer les risques" en matière de technologies propres. Construire une politique industrielle commune reste toutefois complexe.