En 2014, à Téhéran, Reyhan eh Jabbari, 27 ans, a été exécutée pour avoir poignardé son violeur. Dans un film bouleversant, sa mère, aujourd'hui exilée à Berlin, témoigne. Rencontre.

L’abolition de la peine capitale fut son grand combat. Le droit, sa passion. Avocat, garde des Sceaux, président du Conseil constitutionnel, il incarnait la justice. Robert Badinter est mort à l’âge de 95 ans vendredi 9 février 2024. Notre récit, et les hommages de François Hollande, Christiane Taubira et Jean-Luc Mélenchon. Sommaire. Robert Badinter, une vie de justice. Le mariage de deux intellectuels. “Inspirons-nous du courage de Robert Badinter” par François Hollande. “J’ai bu ses paroles” par Christiane Taubira. “Il dessinait un monde humain” par Jean-Luc Mélenchon.

Septembre 1981. A la tribune de l'Assemblée nationale, Robert Badinter vient de plaider contre la « justice qui tue ». Les yeux sur le perchoir, l'avocat retient son souffle : « 363 voix "pour"». La guillotine est mise à mort. C'est la fin d'un combat commencé deux siècles plus tôt...

Un nouveau protocole de mise à mort vient d'être appliqué aux États-Unis. Inspirée d'une technique pratiquée par les vétérinaires, l'inhalation d'azote est censée pallier les défauts de l'injection létale. L'une comme l'autre sont pourtant très controversées, dans un contexte national d'abolition de la peine capitale.

Ancienne déportée de Ravensbrück, la résistante Noëlla Rouget s’opposa avec détermination à la condamnation à mort de l’homme qui l’avait dénoncée, le tortionnaire Jacques Vasseur. Cet article fait référence à l'ouvrage "Retour à la vie. L’accueil en Suisse romande d’anciennes déportées françaises de la Résistance (1945-1947)".