Aucun peintre n'a accordé plus d'attention que Robert Ryman (1930-2019) à scruter les fondements du tableau : sa surface, ses limites, son accrochage, etc. Trop souvent assimilée au minimalisme, son oeuvre - exigeante et rigoureuse - fait l'objet d'une exposition de grande ampleur du 3 mars au 8 juillet 2024, au musée de l'Orangerie, à Paris, le fief de Monet dont il partageait l'obsession de la lumière. Mais malgré la place qu'elle occupe dans l'histoire de l'art, la peinture de Ryman suscite encore des interrogations. Pour lever tout malentendu, voici ce qu'il ne faut plus dire à son sujet.

Dans son île de Suède, avant même Kandinsky ou Malevitch, c'est une femme qui la première se lance dans la géométrie des formes. L'oeuvre abstraite d'Hilma af Klint, nourrie d'ésotérisme et influencée par la nature, ne sera révélée que longtemps après sa mort en 1944, selon sa volonté. Histoire d'une pionnière.

Brrr... derrière son chevalet, James Ensor s’est transformé en squelette – et ce n’est pas pour célébrer Halloween, comme c’est la coutume à la veille du 1er novembre ! Non, c’est plutôt une habitude chez lui : il aime les masques et les squelettes. À l’occasion de l’exposition qui lui est consacrée au musée royal des Beaux-Arts d’Anvers, Léonard et Joconde ont interrogé l’artiste belge.

Il aura fallu attendre 27 ans pour que la fantastique biographie de Dali signée Ian Gibson soit traduite en français. L'artiste y est ressuscité avec un merveilleux panache et une franchise salutaire, dont la vertu est de changer notre regard sur le peintre.