Du Pérou à l'Inde, en passant par la Palestine ou l'Afrique du Sud, des artistes de l'ombre expriment leur colère, leur révolte ou leurs rêves sur les murs, véritables toiles en plein air.

La restauration de fresques spectaculaires du XVIe siècle ornant la chapelle de l'abbaye de Chaalis près d'Ermenonville a permis de mettre en pleine lumière le rôle de Primatice et de restituer à ce décor la place majeure qui lui revient dans l'art du règne de François Ier.

La tendance actuelle consiste très souvent a appeler fresque toute peinture murale, quelle que soit la technique utilisée. En réalité, la fresque désigne un type de peinture et une technique de réalisation bien particuliers.

L'Ecole du Louvre consacre son nouveau séminaire aux plafonds peints par Tiepolo, en Bavière et en Vénétie.

On parle souvent de la restauration des peintures, mais dans bien des cas, cette intervention consiste en une "dérestauration", c'est-à-dire en une élimination totale ou partielle, d'anciennes interventions. Ceci ne manque pas de soulever de nombreux problèmes, déontologique, technique ou esthétique.

Dans les petits villages de Sardaigne, des murs parlent, racontent des histoires, l'Histoire, expriment des émotions, retracent la vie passée ou décrivent la vie présente. Depuis les années soixante, ce mode d'expression s'est répandu avec enthousiasme dans toute l'île.

Des murs de la ville aux cimaises des galeries, des expositions sauvages aux ventes publiques, la nouvelle génération du street art devient un phénomène artistique

Bien qu'il ait peinturluré au pochoir les murs de nombreuses villes, cet artiste nantais avoue des goûts plutôt babas.

Après Anselm Kiefer et François Morellet, c'est à Cy Twombly que le musée du Louvre a demandé un décor, pour le plafond de la salle des Bronzes grecs. Il voisine ici avec Georges Braque qui, en 1953, avait peint les fameux Oiseaux pour la salle Henri II attenante.